Jean-Paul Garraud, député UMP de Gironde et seul magistrat siégeant à l'Assemblée nationale, est peu optimiste sur le résultat de la loi sur la rétention de sûreté :
"Il faut agir avant de se trouver face à un nouveau crime… La loi sur la rétention de sûreté pour les criminels dangereux, telle qu'elle a été encadrée par le Conseil constitutionnel, n'offre actuellement pas de protection suffisante".
L'élu a pris contact avec des associations de victimes et des professionnels de la justice pour organiser un colloque au Palais Bourbon à l'automne. Son ambition : proposer des solutions législatives pour éviter que les grands criminels ne soient remis en liberté, même en fin de peine, s'ils sont encore jugés dangereux.