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Le Printemps des quais de Pascal Génot, Bruno Pradelle et Olivier Thomas

Par Shoparoundtheco @shoparoundthecorner

Bonjour à tous,

      Comme je vous l’avais dit il y a quelques jours, je suis dans un moment où je ne lis que des BD. Hier, vous avez pu lire mon article sur Ennemis de sang (cliquez sur le titre si vous souhaitez lire l’article), aujourd’hui c’est un autre genre. L’histoire parle de cinéma et plus particulièrement de la censure cinématographique.

Le Printemps des quais de Pascal Génot, Bruno Pradelle et Olivier Thomas Quadrants lutte ouvrière Le Printemps des quais cinéma censure Carpita

      Tout commence dans les années 50-60. Séraphin Paul Carpita est issu d’une famille ouvrière à Marseille. Cet instituteur est passionné par le cinéma depuis son enfance. Alors avec ses amis de la résistance, ils décident de se réunir autour de cette passion. Seulement ils ont un souhait : montrer la réalité, faire du cinéma la retranscription de l’actualité et de ce qu’il se passe véritablement. Au début Carpita et ses amis font des petits films amateurs. Un jour, Carpita décide de réaliser un film sur la lutte ouvrière et plus particulièrement sur les grèves ouvrières. Malheureusement tout doit se faire dans la discrétion car ils n’ont pas d’autorisations. Carpita et ses amis sont perçus par les autorités comme anticolonialistes. Ainsi ils demanderont l’autorisation pour le mettre dans les salles seulement une fois le film terminé. La conception du film prend deux ans et Carpita réussit à surmonter tous les obstacles. Cependant dès sa sortie son film dérange. Les autorités prennent les bobines, tout le film est censuré, avant d’être 35 ans plus tard, de nouveau autorisé par le ministre la culture actuel : Jack Lang.

      Personnellement je ne connaissais pas cette histoire. J’en ai découvert et appris l’existence avec cet ouvrage. J’ai été très surprise de voir que le cinéma était encore censuré. C’est amusant de voir à quel point les choses évoluent avec les années. Avec cette BD on voit particulièrement cela, un jour ce film était une hérésie et considéré comme anti-national, un autre jour il est salué et reconnu comme un chef d’oeuvre. Cette BD est intéressante culturellement parlant. Ma seule critique c’est le graphisme avec lequel je n’adhère pas entièrement. Mais il en faut pour tout le monde comme on dit. Le petit plus c’est le dossier qui se trouve à la fin de l’histoire. Ainsi nous découvrons des photos du films et de Carpita lui-même, des documents…

Voici une planche :

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