Pour cette étude, les chercheurs ont recruté onze joueurs de piano jazz âgés de 25 à 56 ans. Au cours d’une session musicale, ils ont mesuré l’activité cérébrale de chacun des musiciens à l’aide d’un instrument particulier permettant de réaliser des images par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pendant leurs improvisations. Les résultats montrent que certaines régions du cerveau impliquées dans le langage, le gyrus frontal inférieur ainsi que les gyrus temporaux inférieurs et supérieurs, sont extrêmement actives chez les musiciens. Ces zones cérébrales ne seraient donc pas limitées au langage mais participeraient à la communication en général, que ce soit par la parole ou par la musique. « Jusqu’ici les chercheurs s’étaient focalisés sur la communication orale, explique Charles Limb, le principal auteur de l’étude, et également joueur de jazz. En étudiant le jazz, nous avons pu observer un lien fort dans le cerveau entre le langage et la musique. »
Source : futura-sciences.com