Emietter le vécu : Annie Ernaux (2/3)
A une remarque de Finkelkraut qui évoque le séminaire de Roland Barthes dans lequel ce dernier évoque deux types de narration, celle qui englobe et celle qui émiette, « l’album » que l’on feuillète… Annie Ernaux affirme qu’elle envisage davantage son livre comme un « album ».
La réalité s’offre ainsi à la mémoire et en aucune façon comme un tout qu’il faudrait organiser. A la métaphore de l’album, j’ai proposé celle de la cassette ou du CD dans « Pour y
voir Clerc », dans la mesure où, dans ce cas présent, le passé se déplie de manière tout à fait fortuite à partir de plages musicales…
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