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Critiques Séries : Braquo. Saison 3. Episodes 5 et 6.

Publié le 27 février 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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Braquo // Saison 3. Episodes 5 et 6. Le Lait et le Miel / Prologue.


Je dois avouer qu’il manque toujours un petit quelque chose dans cette saison 3 de Braquo. Ce n’est pas nécessairement Nicolas Duvauchelle (qui apparait dans « Prologue » au travers de flashbacks) mais plutôt de l’intrigue de la saison qui n’est pas suffisamment bien ficelée et truffée de twists pour surprendre le téléspectateur que je suis. J’ai beau adoré la série de manière générale, j’ai comme l’impression que cette saison n’a pas su reprendre le fil laissé par la seconde saison. Peut-être est-ce la faute au temps passé entre les deux saisons. Ces deux épisodes et surtout « Le Lait et le Miel » tombent dans certaines facilités navrantes. C’est dommage car Braquo nous avait habitué à beaucoup plus de finesse. Est-ce la faute d’Abdel Raouf Dafri (Gibraltar) ? Très probablement. Ce scénariste est surcôté depuis Un Prophète et je dois avouer que je ne comprends toujours pas l’engouement. Surtout qu’ici dans l’épisode 3.05, le scénariste tombe dans les facilités les plus médiocres. Vous savez ces dialogues poussifs et ces scènes qui n’ont pas forcément de sens. Fort heureusement que « Prologue », en jouant la carte de la nostalgie, parvient à donner un peu plus de sens à ces deux épisodes et ce qu’ils tentent de faire.
Dans le premier, Jordania accepte la proposition de Caplan afin de protéger sa famille. Dans le second épisode, Jordania va mourir, comme on pouvait s’y attendre depuis que sa vie avait été mise en danger il y a de ça quelques épisodes. Et c’est dommage d’ailleurs que Braquo soit aussi prévisible. Du coup, l’intrigue de la semaine, qui était particulièrement prometteuse au début, commence à piétiner et à ne plus trop savoir où aller. Le charme semble donc petit à petit s’évaporer afin de montrer toutes les faiblesses de Braquo. « Le Lait et le Miel » est avant l’épisode de Jordania. En effet, le clan Pavlovich prépare l’enlèvement de Salomé et de son fils afin de faire pression sur l’homme qui a osé collaboré avec la police. Mais Caplan n’est pas quelqu’un qu’il est facile à duper. Surtout quand il sait pertinemment que sa vie est en danger. L’épisode 3.03 avait réussi l’introduction d’un petit problème alors que le clan Pavlovitch révélait Caplan en pleine nuit afin de le menacer. C’était assez lourd, bourratif et mal écrit. Du coup, j’ai préféré les aventures de Roxane. Cette dernière a enfin réussi à retrouver la trace de Vogel grâce à la soeur de ce dernier.

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C’était le cliffangher de l’épisode 3.04. J’avais hâte de voir ce que la confrontation entre Roxane et Vogel pouvait donner. Je suis amplement déçu. J’avais enfin d’une confrontation plus violente et moins simpliste. On a l’impression que Vogel est un homme intouchable mais que ce dernier peut faire ce qu’il veut. Notamment tuer des gens ici et là sans trop se soucier des indices qu’il pourrait laisser derrière lui. En tout cas, Roxane est très remontée contre Vogel et elle a bien raison. En effet, il est à l’origine de la mort de Théo et Roxane ne s’en est toujours pas remis. Cependant, Braquo évite peut-être un peu trop d’entrer directement dans le vif du sujet. On sent que cela piétine plus ou moins afin de faire durer le plaisir jusqu’à la fin de la saison. Dans « Prologue », Orianne parvient à s’approcher du groupe de Caplan. Lizzie Brocheré est un personnage complexe et pourtant, la série est particulièrement fainéante avec elle. Du coup, on n’a pas l’impression de cerner à quoi elle sert réellement. Certes il y a quelques indices ici et là qui trainant mais ce n’est pas suffisamment.
J’ai malgré tout adoré voir Orianne se transformer, surtout quand l’on apprend qu’elle a tué son père alors que ce dernier l’avait traité de « pute, comme sa mère ». L’épisode comme il l’indique est plus ou moins une sorte de prologue à l’histoire de Braquo. On revient donc cinq ans en arrière alors que la guerre faisait rage entre Rossi et Caplan d’un côté, et Vibert de l’autre. C’était la partie la plus passionnante de l’épisode et pourtant je ne suis pas un très grand fan des flashbacks dans les séries. Mais ici c’était très réussi et bien mis en scène. De son côté Vogel s’impose encore et toujours comme l’un des grands méchants de la saison. Sauf que voilà, on ne peut pas dire que Braquo force le trait sur quoi que ce soit. Et puis ces flashbacks ont beau donner de la substance au groupe de Caplan, ce n’est pas suffisamment pour en faire de très bonnes intrigues et de bons épisodes.
Note : 4/10 et 5/10. En bref, je suis déçu par Braquo. Ces deux épisodes montrent à quel point la série peut être fainéante avec l’intrigue de la saison.


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