Revolution // Saison 2. Episode 14. Fear and Loathing.
Je me demande parfois ce que je préfère dans Revolution. Est-ce le côté complètement foutraque de ses intrigues ou bien est-ce son côté plus attachant et passionnant. Car depuis
la première saison, la série a fait pas mal de chemin et les intrigues se sont drôlement complexifiée. Ce n’est plus Charlie vs. des chiens enragés mais bel et bien de vraies intrigues musclées
collées dans une série de SF. En tout cas, ce que j’ai le plus aimé dans cet épisode c’est tout ce qui se passe autour de Aaron. Je n’ai pas tout compris et la fin de l’épisode me laisse avec
beaucoup de questions mais j’ai justement hâte de voir ce que Revolution a encore dans les poches. Car cette série semble se renouveler constamment et nous offrir de nouvelles
directions. On a aussi l’impression de retrouver un peu de Lost dans l’histoire de Aaron. Vous vous souvenez quand Ben fait tourner la rue de l’île ? Cela m’a plus ou moins fait
penser à ça toute la fin de l’épisode avec Aaron. Une bien belle référence et je ne serais pas surpris que Revolution pique quelques trucs ici et là dans l’ancienne série de
J.J Abrams et Damon Lindelof. D’ailleurs, l’association avec Priscilla et Peter fonctionne elle aussi très bien. Aaron est clairement un personnage important
dans la série qui a encore pas mal de choses à nous raconter.
Il faut attendre le prochain épisode afin que l’on ait de réelles réponses je suppose. Surtout que l’épisode se concentre énormément sur l’aspect plus théorique de la chose et pas nécessairement
l’exécution de celle-ci. Par ailleurs, Monroe et Connor vont se bagarrer. Ce n’est pas ce que Revolution a fait de plus passionnant mais disons qu’il y avait une idée derrière ça
: enterrer la hache de guerre sur la mère de Connor et aller de l’avant. Le fait que ce dernier ait enfin sa revanche sur son père était une occasion de faire quelque chose de différent et
d’apporter à Monroe un peu plus. C’était tout de même un face à face très attendu depuis que l’on sait ce qui s’est passé entre Monroe et la mère de Connor. Mais cette intrigue allait très bien
avec celle de Charlie. Ce que j’adore chez Charlie c’est le fait que ce personnage tête à claques de la première saison s’est transformé en un personnage réellement bad-ass comme il se doit dans
la saison 2. Du coup, à chacune de ses apparitions Revolution ne s’attarde pas sur son histoire avec ses parents ou son frère mais sur sa manière de combattre justement toute sa
rage.
Elle
a gagné quelque chose au fil des épisodes qui est à mon humble avis très réussi. De leur côté, Miles et Rachel ne servent finalement pas à grand chose cette semaine. Ce n’est pas une mauvaise
idée, notamment car Miles et Rachel ont déjà monopolisé une bonne partie de la saison. Surtout que d’un point de Miles, je dois avouer que je ne suis pas aussi enchanté qu’il n’en a l’air.
Finalement, dans tout ce bordel que Revolution tente de mettre en oeuvre, les intrigues parviennent à évoluer et surtout à passionner le téléspectateur que je suis. J’ai envie de
voir plus de Revolution tant son côté foutraque est finalement devenu au fil des épisodes quelque chose de réussi. C’est sans parler de Neville dans tout ça qui joue toujours son
rôle de girouette. J’aime bien ce que la série fait de ce point de vue là d’ailleurs. La confrontation avec Miles était même assez jouissive en son genre.
Neville - « Oh, by the way, glad you finally got together with your sister-in-law. Thanksgiving get weird? »
Miles - « God, you’re a dick. »
Note : 7/10. En bref, toujours du bon dans Revolution.