La veille de leur concert parisien au Casino de Paris, le trio britannique London Grammar a donné un showacase devant quelques privilégiés réunis au studio de la grande armée. L'occasion de découvrir un peu le groupe discret au cours d'une courte interview (au cours de laquelle, en toute franchise, leur retenue naturelle n'a pas permis d'en apprendre beaucoup plus à leur sujet, que ce qu'on savait déjà) suivie d'un mini-concert au cours duquel les fans ont pu profiter pleinement de la voix fascinante d'Hannah Reid.
Depuis la sortie de leur premier album à la rentrée 2013, les trois musiciens de London Grammar ont fait du chemin. C'est désormais devant un public de fans qu'ils se produisent; je me souviens pour ma part de l'émotion qui s'est traduit par le plus respectueux des silences lorsqu'Hannan a entonné les premières notes de son concert lors du dernier festival des Inrocks, à la Cigale. Et du tonnerre d'applaudissements qui accompagnait la fin de chaque morceau. Il en est ainsi de ce genre de musique. A l'admiration béate fait suite une irrépressible ferveur. Joli contraste auquel n'a pas échappé le public réuni au studio de la grande armée lundi soir.
"Hey now", "Darling are you gonna leave me", "Wasting my young years", "Nightcall" (sublime reprise du titre de Kavinsky), "Stay awake".. Les titres s'enchainent et on en redemande. C'est le jeu avec les showcases, leur durée attise l'envie d'en entendre plus mais suscite la frustration. Ici quelques titres et puis s'en vont. L'occasion de vérifier que le temps n'a en rien altéré l'attitude réservée d'Hannah, toujours d'une élégance naturelle, jamais poseuse et à la voix irréprochable. Un sans faute qui force l'admiration et donne envie de courir les écouter à nouveau, ailleurs, bientôt.
Par exemple assis sur la douce pelouse du festival Beauregard, en juillet prochain, qu'est-ce que t'en penses?
Avoue que ce serait parfait...(En tout cas, j'y serai)
Après le concert, les artistes sont restés pour rencontrer leurs fans. Joli moment pour les gagnants...
Si tu es tenté d'y revenir, la chronique de l'album de London Grammar est toujours disponible par ici...