Un cas d’école, puisque le cancer de la prostate reste de loin le cancer le plus fréquent chez l’homme mais que sa détection entraîne un taux non négligeable de sur-examens, comme la biopsie, ou de sur-traitements, comme la prostatectomie. Ces interventions sur la prostate ne sont pas exemptes d’effets indésirables, tels que l’incontinence, ou d’incompatibilité comme avec le Vardénafil (Plus d’information ici). Ainsi, en France, l’incidence du cancer de la prostate est de 56.800 nouveaux cas par an, et le sur-diagnostic via test PSA touche 10 à 22% des patients. Il s’agit donc de détecter le cancer e plus tôt possible, mais d’identifier les tumeurs réellement évolutives.
Détecter et traiter de manière plus personnalisée : Cette nouvelle technique de bio-ingénierie permet non seulement de réduire le nombre d’essais cliniques, donc les délais et les coûts mais aussi d’identifier les marqueurs les plus prometteurs. Au nombre de ces signatures, des mutations génétiques, qui vont non seulement contribuer à détecter mais aussi à traiter de manière plus personnalisée.
Une méthode de bioingenierie qui pourra contribuer à diminuer l’incidence et la mortalité de ce cancer mais améliorer aussi le diagnostic de nombreuses autres maladies.
Source: National Science Foundation Optimization of Screening and Treatment Delivery Systems for Chronic Diseases (Visuels)
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