LinkedIn à la conquête du monde
Si Christophe Colomb a découvert l’Amérique, LinkedIn s’en va de l’autre côté de la planète faire de l’œil et attirer dans ses filets 140 millions de chinois mais ce n’est pas chose facile et pour y arriver, il faut tirer la langue.
Linkedln en Chine, oui mais à quel prix !
C’est vrai que LinkedIn reste le géant du networking avec ses 270 millions de membres mais leur rajouter 618 millions de chinois est intéressant quitte à ramer pour y arriver !
Tous les réseaux sociaux ont fait de leur mieux pour s’introduire en Chine sans vraiment y arriver mais LinkedIn a franchi le pas en essayant de d’attaquer la Chine avec ses propres armes : Tout d’abord et le plus difficile à confronter est le problème de la langue. A cela LinkedIn répond par une version en mandarin qui a pour objectif de viser les professionnels du marché du travail et séduire donc les 140 millions d’utilisateurs au lieu des 4 millions d’inscrits sur sa version anglaise.
Les conditions : se plier aux règles du pays
Intégrer le marché chinois avec une version en mandarin, c’est bien et les retombées seront nettement avantageuses pour LinkedIn mais à quel prix ?
Le prix à payer peut être considéré comme fort puisque la liberté d’expression sur les réseaux sociaux est touchée et compromise et LinkedIn doit se plier aux règles du pays à savoir l’interdiction des réseaux de discussion puisque la censure interdit tout contenu sensible sur les forums de discussion et à ce titre la version chinoise de linkedIn ne permet à aucun utilisateur de créer un groupe.
Même si LinkedIn est pour la liberté d’expression qu’il soutient ardemment et reste contre toute forme de censure gouvernementale, il choisit de s’introduire en Chine en respectant sa législation pour permettre aux professionnels de se connecter avec les autres membres sur la plateforme mondiale.
En tous les cas linkedin a intérêt à se tenir à carreau et tenter de rester neutre et ne pas tomber aussi dans les filets du système chinois pour perdre la face comme yahoo il y a une dizaine d’année qui a accepté de fournir des informations personnelles à la police chinoise sur les cyberdissidents et bien sur se soumettre aux poursuites engagées par les organisations de défense des droits de l’homme et à ce titre ternir son image.
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