On pourrait bizarrement faire le même reproche aux Crystal Stilts. Les titres s'enchaînent tous un peu pareil. On a rarement vu chanteur de rock aussi timide : aucun jeu de scène , un regard absent et des gestes lents. Pourtant si l'originalité des new-yorkais est moins évidente, leur son, improbable mélange entre la new-wave de Joy Division et le psychédélisme des Doors, reste assez unique. Ils peuvent remercier en cela leur guitariste, en grande partie responsable de leur identité. Les Crystal Stilts joueront malheureusement pour moi très peu de morceaux de leur formidable "In Love With Oblivion". Reste comme je l'ai dit plus haut que la soirée fut fort agréable, chacun des concerts fut à la hauteur de mes attentes. Des bonnes formations de seconde division, proposant un spectacle de qualité, rigoureux pour les uns, plus cool pour les autres, mais qu'on n'imagine pourtant mal jouer un jour les premiers rôles.
Festival Fireworks : Only Real + Crystal Stilts, Paris, le Nouveau Casino, 20 février 2014
Publié le 27 février 2014 par TotoOn pourrait bizarrement faire le même reproche aux Crystal Stilts. Les titres s'enchaînent tous un peu pareil. On a rarement vu chanteur de rock aussi timide : aucun jeu de scène , un regard absent et des gestes lents. Pourtant si l'originalité des new-yorkais est moins évidente, leur son, improbable mélange entre la new-wave de Joy Division et le psychédélisme des Doors, reste assez unique. Ils peuvent remercier en cela leur guitariste, en grande partie responsable de leur identité. Les Crystal Stilts joueront malheureusement pour moi très peu de morceaux de leur formidable "In Love With Oblivion". Reste comme je l'ai dit plus haut que la soirée fut fort agréable, chacun des concerts fut à la hauteur de mes attentes. Des bonnes formations de seconde division, proposant un spectacle de qualité, rigoureux pour les uns, plus cool pour les autres, mais qu'on n'imagine pourtant mal jouer un jour les premiers rôles.