J’y étais et vous : le concert de Drake à Bercy

Plus HYPE, tu meurs !

Le concert qui a réuni tous les hip-hop lovers, R&B lovers, slow motion lovers, michto lovers bref en résumé tous les amoureux de la musique urbaine s’est tenu pour ma part le lundi 24 février. C’est The Weeknd, autre talent du pays des Caribous qui a assuré la première partie avec brio. Le chanteur/rappeur canadien a rempli la salle, pour avoir l’habitude de squatter les salles de concert, je peux vous assurer que j’ai rarement vu cette salle aussi pleine. 21h15 et des pépettes, Aubrey "Drake" Graham, 27 ans et un sourire ravageur fait son apparition.Dans un décor futuriste, il (mon amoureux) arrive sur scène en blanc avec le morceau Tuscan Leather, premier titre d’ailleurs de l’album Nothing was the same, qu’il enchaine avec Headlines extrait de son deuxième album Take Care. Il assure à ce moment tranquillement le show et affirme qu’il passe actuellement la meilleure soirée de sa vie, qu’il pourrait faire cela toute la nuit, huuuuum parions qu’il leur a dit la même chose le lendemain !

Après un enchaînement assez rapide de son répertoire, un hommage à Whitney (RIP) et un freestyle, sans oublier les sprints qu’il tapait sur scène, Aubrey est très vite essoufflé… Du charisme ? Je n’ai pas ressenti du tout cela. Attention, Drake rappe très bien et chante bien (Lauryn Hill aussi…), sur CD il n’y a rien à ajouter on a envie d’y croire, de planer mais sur scène, c’est autre chose. Le son n’était pas bon, pas bon du tout (le lundi), quelques décalages entre le son et la bouche de Drizzy ont fait grillé le full play-back. Il a fait ce truc qui m’agace tant chez les artistes américains : ils ne finissent jamais les morceaux et s’arrêtent en général à 45 secondes. Piiiire, ils pensent que nous sommes dans la vibe et dans le kiffe alors que non. I’m tellin’ you the truth guys !!!

En plus du décor impressionnant, nous avons eu doit à une petite nana (même pas belle) que l’artiste a fait venir sur scène, à des explosifs, et quelques flammes. Bercy était en feu alors que quelques bougies sur scène auraient suffi pour nous plonger dans une pseudo ambiance tamisée rappelant cette voix tantôt suave, tantôt mélancolique qu’il cultive tant. Pas facile de cerner le personnage qu’il voulait incarner ce soir-là et d’ailleurs, Drake vous le classez au rayon hip-hop, R&B ou pop? Je ne sais plus, je me sens confuse.

Des tubes Worst Behaviour, Started from the buttom, Own it, des guests sur scène, The Weeknd-Crew Love, Jhene Aiko-From Time, et Miss Rihanna que l’a rejoint mardi sur scène (grrr j’aurais aimé les voir sur scène ces deux-là). J’ai aimé l’ambiance de la salle, beaucoup d’amour en quelque sorte et la mise en scène grandiose comme on dit dans le jargon "à l’américaine". Nous avons bien sûr eu droit à la session I SEE YOU, oui oui il m’a vu je vous assure "the beautiful girl with the nice body" c’était moi and please don’t hate !

En résumé, j’ai passé un bon moment avec ma copine, assez fière de mon Drizzy qui nous a donné du LOVE et a su prononcer plus de trois mots en français : "Je vous aime, Bonjour Paris et On fait la fête !"

Et vous? Qu’avez-vous pensé de son concert ? À vos claviers.

Peace.