Presque caché, en retrait de la Chaussée de Saint Job, on a l’impression de l’extérieur de se trouver face à un vieux bistrot de quartier, pas terrible et pourtant...le Pigeon Noir est sans aucun doute l’une des meilleures tables de Bruxelles, reconnue depuis des années par les amateurs de viande et de cuisine du Terroir, franche, goûteuse et sans prétention!
Décor mélangeant le bois, la brique, le carrelage au sol et aussi des vieux cadres publicitaires de l’époque suspendus aux murs, comme s’ils avaient toujours été là. Ventilateurs aux plafonds, objets chinés, on se croirait presque « rue Blaes » dans les Marolles!
L’Apéritif maison: 1/3 Amer Labiau, 2/3 vin blanc, une rondelle d’orange et un peu de glace; Tentez-le, vous ne le trouverez pas de si tôt dans un autre endroit!
Tables nappées, bon pain et petit beurrier comme on aime, façon frère Niels;) Très belle cave qui satisferont les oenophiles les plus avertis, laissez vous guider!
Au tableau du jour: huîtres, sardines de Bretagne, jambon persillé, moules de Bouchot, filet de Barbue ou encore la côte de veau pour deux.
En ce qui me concerne, je choisis à la carte l’andouillette, je sais, tout le monde n’aime pas ça mais moi j’adore, quand elle est de très bonne qualité et qu’elle est bien cuisinée! Et ici… c’est le Paradis pour les amateurs de AAA, vraiment!
Comptez 25 minutes pour la déguster, elle se mérite, elle est cuite à feu doux, sans la brusquer et surtout pas en la pochant et en la grillant par la suite, dixit le chef de salle, Henri, qui connait la délicate alchimie des aliments et la façon de faire, croyez moi!
Pour terminer, j’opte pour le « Toschi Amarena »: des cerises, du mascarpone, de la meringue et de la glace vanille, un vrai délice qui fond dans la bouche. En accompagnement, un petit café Masalto, tout à fait correct et petit plus, la boîte de biscuits qui l’escorte…
Une adresse plus que bien fréquentée… S.M. le Roi Albert y a ses habitudes, figurez vous!;)
Rien à redire, si ce n’est l’envie d’y revenir très rapidement.
Réservation quasi indispensable, même le midi! Moi je suis au comptoir et je vois tout ce qui s’y passe, j’adore…
S.R