En utilisant cette logique tordue, diminution du taux de croissance des dépenses, il concluait que l’effort respectif des contribuables et de l’État pour assainir les finances publiques seraient de 38 % et 62 % respectivement. En clair, cela signifiait que tous les efforts pour atteindre le déficit zéro proviendraient des contribuables. Une telle logique ferait rougir Machiavel d’envie.
Comme nous pouvons le constater dans les chiffres du budget Marceau, non seulement il n’y a pas eu de réduction des dépenses du gouvernement, mais il n’y a pas eu de réduction du taux de croissance des dépenses. Par contre, l’augmentation des tarifs et des taxes a représenté 44 % au lieu de 38 % de l’effort de réduction du déficit anticipé.
Après ça, si vous croyez encore que le PQ ou le PLQ vont reprendre le contrôle des dépenses de l’État, c’est que vous êtes un incorrigible naïf. Cela se fera seulement lorsque les banquiers débarqueront à Québec.
Mario Dumont en discute avec Youri Chassin de l'IEDM.