La suppression de 11200 postes dans l’éducation nationale n’est pas due à une baisse d’effectifs dans les écoles, les collèges et les lycées ! C’est une décision prise pour faire des économies sur
le budget de l’état et mieux répondre aux directives européennes.
Ces mesures drastiques ont de graves conséquences à la fois pour les enseignants et personnels des établissements mais également pour les élèves touchés de plein fouet :
- Fermeture de classes dans le primaire et le secondaire
- Augmentation du nombre d’élèves par classe
- Suppression des BEP et d’une année d’études pour les élèves des lycées professionnels
- Suppression des dédoublements de classes
- Suppression d’options et d’enseignements
- De nombreux remplacements non assurés par manque d’enseignants.
Toutes ces attaques sont la continuité d’une casse globale du service public d’enseignement, d’une sélection dans les lycées et à l’entrée des universités, déjà amorcée avec la Loi d’autonomie des
Universités.
Au delà, c’est une nouvelle offensive contre le monde du travail (baisse du pouvoir d’achat, casse des retraites, de la couverture maladie, du droit du travail…)