26 - 02
2014
Au Kamtchatka, péninsule à l'est de la Sibérie, un jeune ours, à peine sorti de l'enfance, doit trouver sa place et apprendre l'autonomie, à se nourrir, se défendre.
EN BREF.
Je n'ai vu le film qu'il y a quelques jours et j'en parlerai plus longuement bientôt... Cette immersion dans la quotidien des ours bruns du Kamtchatka est un moment merveilleux et émouvant. Beauté des lieux et des animaux, émotion par leur leçon de courage instinctif qui leur fait mener une vie qui ressemble parfois à un chemin de croix afin de perpétuer l'espèce. Ainsi, feront également les bancs de saumons nageant jusqu'à un lac pendant des mois pour se reproduire mais unique nourriture des ours trois mois par an, durant l'été...
Car l'hiver extrême oblige les ours bruns à hiberner dans des cavernes 9 mois par an sans manger, il doivent se nourrir avant, durant l'été, incurgiter 200 kgs de nourriture en réserve... Après trois ans avec sa mère, l'ours jeune est livré à lui-même, solitaire malgré lui (c'est sa nature cruelle que cette solitude par nature), car, rencontrant d'autres ours, il y a rapidement conflit. Des portées d'oursons, peu survivent... Mais il y a des moments de joie quand les ours jouent avec les arbres dans la rivière, en osmose avec la nature...
Je n'aime pas la 3D mais ici, elle se justifie, car légère, non agressive, mettant la spectateur dans la peau du cameraman qui filme à quelques dizaines de mètres. La voix off de Marion Cotillard, assez enfantine tant elle est émue, est un peu too much mais ça passe.
Pour adultes, enfants, tous publics...
photos Paramount
Note CinéManiaC :
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Mots-clés : avant-Premières, cinéactuel, cinéma français, Terre des ours, Guillaume Vincent