Par Ed Krayewski.
Un article de Reason.
Photo : Caracas Chronicles.
Le Venezuela a assisté ces dernières semaines à des manifestations contre le gouvernement défaillant de Nicolas Maduro, lesquelles se sont radicalisées après que le leader de l’opposition Leopoldo López se soit rendu aux autorités gouvernementales, étant accusé d’incitation à la violence.
Francisco Toro de Caracas Chronicles écrit qu’une campagne de violence organisée par l’État du Venezuela la semaine dernière a changé la nature de ce qui est train de se dérouler dans ce pays :
Ce sont désormais des dizaines de graves violations des droits de l’homme : la Garde Nationale tire des grenades lacrymogènes directement dans les immeubles résidentiels. Nous avons des vidéos de soldats tirant sur les civils dans les rues. Et ce n’est que ce qui sort en temps réel sur Twitter et YouTube, avant même que la moindre enquête soit menée. Les dernières nouvelles en ligne sont les suivantes : une ville de 645 000 habitants a été coupée d’internet durant la répression, et notre blog lui-même a fait l’objet d’une mesure de censure sur Facebook.
Ce à quoi nous assistons, ce ne sont pas des affrontements de rue. Ce à quoi nous assistons, c’est à l’offensive d’un État pour réprimer et terroriser ses opposants.
Après l’importante vague de répression dans les rues des grandes (et petites) villes du Venezuela la nuit dernière, je m’attendais à quelques échos dans les grands médias internationaux ce matin. Avec un vent de folie encore plus important et plus photogénique dans un pays d’une plus grand importance stratégique, je comprends que nous ne nous retrouvons pas en une, mais je suis sidéré, en me levant ce matin, de survoler la presse et de ne trouver…
… absolument rien.
L’article complet avec liens et photos est à lire ici.
D’après Reuters, une reine de beauté de 17 ans abattue il y a une semaine constituait la cinquième victime des événements [NdT : depuis, dix personnes sont officiellement mortes lors des manifestations]. Le président Obama a condamné la semaine passée, depuis le Mexique, l’arrestation de manifestants par le gouvernement vénézuélien et l’a exhorté à répondre aux doléances légitimes.
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Sur le web. Traduction NN/Contrepoints.