Tu sais,
la nuit elle est pas si terrible;peut-être d'ailleurs
qu'elle m'avantage un peu,
dans la mesure où je n'ai pas peur des rêves que je ne fais pas,
des réveils intempestifs où l'on ne sait plus
ou et comment ?
ni même pourquoi?
Je n"ai pas le temps de dormir
alors je me représente l'idée du sommeil des autresmais je garde pour moi cette relation intime avec les ombres
du silence.
La nuit elle s'habille à ma taille,
enfin c'est ce que j'ai envie d'imaginermême si je ne suis pas toujours vraiment sur qu'elle m'appartienne
ou tout au moins qu'elle aurait fait exprès - un jour-
de me basculer de l'autre côté,
dans un monde façonné
dans la part rebelle des symboles et de tous leurs trolls
plutôt qu'aux vérités
déconfites et relations calibrées
de la lumière qui se croit naturelle
et fait sa belle
de jour.
La nuit, je n'ai de compte à rendre qu'aux chimères
et encorequand elles veulent bien me suivrent
tel un sombre héros
coiffé au poteau
sur son porte manteau.
La nuit, pour la peine, je ne sais plus trop quoi me dire
et ainsi,je laisse enfin...
respirer les mots
mais
chut!...
Tout à fait
entre nous,ils me le rendent bien.
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"musique mélancolique" découverte dans le journal de Personne