Je me glisse…
Je me glisse aux jointures
je me nourris aux confins
du temps des rencontres
de l’espace des instants
tu m’es présente par-dessus les fougères
les langues de la pelouse nous caressent
nous interrogeons le faîte du mur
nous affinons l’air
qui nous sépare
plus légères les branches
où se ramifie l’espoir
hauteur de ton souffle
sur nos mains tendues
L’attente efface
les distances
Nous ne sommes qu’une braise
dans la gorge du temps
Fernand Verhesen