Pompéi // De Paul W.S. Anderson. Avec Kit Harrington, Carrie-Anne Moss et Emily Browning.
Derrière super production à 100 millions de dollars de Paul W.S. Anderson (Resident Evil) qui n’a même pas fait jouer sa femme (pour une fois),
Pompeii est une très bonne surprise. Ce qui débute comme un péplum s’achève en gros film catastrophe assez jouissif. Et le moins que l’on puisse dire c’est que le Vésuve, n’était
pas très content. C’est un film grand public c’est certain et il n’y a rien à redire sur ses qualités de film divertissant. Je pense qu’il saura ravir tous les publics et surtout celui aguerri
aux films de Paul W.S. Anderson. Le but n’est pas de se prendre la tête mais bien au contraire de nous offrir quelque chose d’assez jouissif. Avec des décors assez somptueux, un
Kit Harrington (Game of Thrones) tout feu tout flamme, un Kiefer Sutherland (24 heures chrono) en tyran romain sans parler de
cette générosité de la part du réalisateur tout au long du film. En effet, il veut nous en mettre plein la vue, assume tout ce qu’il fait et c’est une grande réussite. Je n’attendais rien de plus
de ce film que de passer un agréable moment et j’ai été agréablement surpris. Mélangeant les genres, de Gladiator à 300 en passant par le film catastrophe façon
Roland Emmerich (la grosse vague pourrait faire référence à 2012).
En l’an 79, la ville de Pompéi vit sa période la plus faste à l’abri du mont Vésuve. Milo, esclave d’un puissant marchand, rêve du jour où il pourra racheter sa liberté et épouser la fille de
son maître. Or celui-ci, criblé de dettes a déjà promis sa fille à un sénateur romain en guise de remboursement… Manipulé puis trahi, Milo se retrouve à risquer sa vie comme gladiateur et va tout
tenter pour retrouver sa bien-aimée. Au même moment, d’étranges fumées noires s’élèvent du Vésuve dans l’indifférence générale… Dans quelques heures la ville va être le théâtre d’une des plus
grandes catastrophes naturelles de tous les temps.
Le but n’est pas de nous offrir quelque chose de très réfléchi sur Pompeii et sa situation historique. Le but est clairement de nous délivrer un petit film d’action aux oignons.
Comment ne pas être séduit par cet univers riche en rebondissements. La première partie est très péplum et concentré sur l’aspect gladiateur. Il y a donc pas mal de répliques légèrement idiotes
et des personnages qui s’assomment de « Je vais te tuer le premier » ou de « Non, ce sera moi ». C’est efficace dans le genre et de toute façon il ne fallait pas non plus
attendre quelque chose de particulièrement grandiose de la part de Paul W.S. Anderson. Ce dernier a beau ne pas être le cinéaste le plus apprécié des critiques (et j’avais pu
trouver Les 3 Mousquetaires particulièrement raté), personnellement j’ai eu tout ce que je voulais voir. Et puis cela n’a rien de honteux d’aimer un film tout public. Bien au
contraire, on s’amuse et l’on parvient même à rigoler. La fin m’a cependant surpris.
Je ne m’attendais pas du tout à ce que le film aille aussi loin mais peu importe, au fond c’est aussi ce qui fait le charme de Pompeii : une fin surprise. Ensuite la seconde
partie du film nous délivre donc un vrai film catastrophe. On pourrait donc très bien faire le parallèle avec 2012 de Roland Emmerich ou encore
Volcano de Mick Jackson. Paul W.S. Anderson n’a pas oublié que le cinéma ce n’était pas que de l’éblouissement par les dialogues ou la
performance d’acteur mais aussi des trucs plus visuels. En tout cas, même si tout ce que l’on voit dans ce film n’est qu’une mixture de ce que l’on a déjà pu voir ici et là dans le monde du
cinéma, cela reste assez efficace dans son genre. Je ne me suis (presque) pas ennuyé et c’est bon signe. La musique est certainement l’un des bémols du film. On sent que ce n’est pas très
travaillé mais au delà de ce minuscule problème, le casting de séries télévisées fonctionne comme sur des roulettes et c’est tout ce que j’attendais de la part de ce film.
Note : 6.5/10. En bref, un divertissement plutôt sympathique et efficace.