3 articles sont proposés, l'un du site Ouestafnews et les deux autres, respectivement Terangaweb et Jeune Afrique, afin d'avoir un aperçu un peu plus exhaustif autours de la cybercriminalité en Afrique. Phénomène en expansion...Mais comme partout ailleurs me direz vous ?Bonne lecture !
Cybercriminalité : guerre déclarée aux « brouteurs » et aux « sakawa»Ouestafnews - Le Ghana et la Côte d’Ivoire ont annoncé chacun de nouvelles mesures destinées à lutter plus efficacement contre la cybercriminels, dans ces deux pays souvent cités comme deux des principaux foyers de la cybercriminalité en Afrique de l’ouest, à côté du Nigeria
Les cybercriminels sont communément appelés « brouteurs » en Côte d’Ivoire et « sakawa » au Ghana.
Les nouvelles dispositions en Côte d’Ivoire prévoient « une peine lourde allant jusqu’à 20 ans de prison et 100 millions FCFA d’amende contre tous ceux qui se seront rendus coupables de délits de cybercriminalité », a déclaré Bruno Nabagné Koné, ministre ivoirien de Postes, des Technologies de l’Information et de la Communication.
Pour les autorités ivoiriennes, ce durcissement au niveau de loi, aura un effet dissuasif pour ces cybercriminels.
Si la Côte d’Ivoire mise sur l’armature législatif, son voisin ghanéen lui compte sur la coopération technique pour se défaire des « sakawas », nom donné aux cybercriminels à Accra.
Cité par l’agence de presse ghanéenne (GNA, publique) Edward Omane Boamah, ministre ghanéen de la Communications a fait savoir que son pays va mettre en place en mars 2014, un organe de réponses aux attaques informatiques (CIRT, en anglais).
Créé en partenariat avec l’Union internationale de télécommunications (UIT), le CIRT, selon le ministre entend jouer un rôle de prévention avant tout, mais aussi de règlement de tout incident dans le cyber-espace ghanéen.
Selon une définition de l’encyclopédie en ligne Wikipédia, la cybercriminalité est une notion large qui regroupe toutes les infractions pénales susceptibles de se commettre sur ou au moyen d’un système informatique généralement connecté à un réseau.
L’émergence de cette forme de criminalité est le versant négatif du développement des technologies de l’information et de la communication (Tic), secteur cependant jugé hautement porteur d’emplois pour la jeunesse africaine, frappée par le chômage.
« La cybercriminalité est l’une des formes de criminalité qui connaît actuellement la croissance la plus forte, de plus en plus de malfaiteurs exploitant la rapidité et la fonctionnalité des technologies modernes, ainsi que l’anonymat qu’elles permettent, pour commettre les infractions les plus diverses », lit-on sur le site web de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol).
Selon des chiffres officiels, en 2013, la cybercriminalité a causé en Côte d’Ivoire, un préjudice financier estimé à 3,6 milliards de FCFA contre 3,3 milliards en 2012 et durant cette période, quelque 70 personnes ont été arrêtées par la police.
Au Ghana, 80 cas de cybercrimes sont comptabilisés chaque mois, selon des chiffres publiés en juillet 2013 par le ministère de la Communication.
En Afrique de l’ouest, la cybercriminalité se réduit principalement à des cas d’escroquerie au préjudice des particuliers, contrairement au monde développé où les pirates s’attaquent aux grandes entreprises et aux gouvernements.
La faiblesse des législations constatée au niveau des pays par les experts, sévit aussi au niveau continental. Au sein de l’Union africaine, une convention sur la cybercriminalité est en projet depuis 2009, mais ce projet se heurte selon certains observateurs à un manque criard d’experts africains en cybersécurité.
Vendredi 21 Février 2014Lu dansOuestaf News
et un autre article très complet lu dans Terangaweb
Comment lutter contre la cybercriminalité en Afrique ?
Cette situation est de nature à favoriser l’émergence des paiements électroniques de même que l’accès aux crédits et à l’assurance par des moyens électroniques. Par ailleurs, davantage d’opportunités s’ouvrent à des entrepreneurs africains pour établir des partenariats avec leurs homologues sur les autres continents grâce à la connexion à internet. Cependant, ces opportunités risques d’être compromises par l’incidence de la cybercriminalité en Afrique. Alors que les Etats s’activent à mettre en place à l’échelle nationale des lois punissant les délits commis sur internet, cet article propose des solutions complémentaires basées sur une analyse économique des incitations à frauder en ligne.[2]
Quelques faits sur la cybercriminalité
Ce pays a gagné la réputation d’être le principal hub
[1] L’importance des cybercafés est souvent omise dans l’évaluation de l’accès à internet en Afrique.[2] Nous excluons ici du champ de la cybercriminalité les actes comme le piratage, le phishing, le hacking qui sont moins prépondérants en Afrique.[3] Notons que les statistiques sur la cybercriminalité sont quasi-inexistantes. Ainsi, quoique les chiffres présentés ci-dessus peuvent entachés de bais de déclaration, il n’en demeure pas moins que c’est le mieux que l’on puisse donner comme information actuellement.[4] Nous supposons qu’il y a plusieurs autres marchés proposant les mêmes produits et services à la disposition des acheteurs. Ainsi, le principe de concurrence est la principale motivation de l’autorité à contrôler la qualité des vendeurs sur son marché. Dans le cas où il y aurait un seul marché pour certains produits, la présence de « faux vendeurs » va restreindre la demande ou la valeur des biens et services et donc le profit de l’autorité.[5] La théorie des contrats développés par Laffont et Tirole (1986) permet de résoudre le problème d’un principal doit rémunérer des agents dont il ne connaît pas les types.[6] Voir la page 8 du rapport de l’UNDOC cité dans le texte.Tags: