INSEE : quel niveau de diplôme et quelle qualification pour les salariés auvergnats ?

Nouvelle publication de l’INSEE Auvergne dans la collection « Repères » (Numéro 80 – février 2014). Elle est consacrée au niveau de diplôme et à la qualification des salariés auvergnats. Une nouvelle étude à lire sur le site de l’INSEE Auvergne.
Moins souvent diplômés de l’enseignement supérieur que dans les autres régions de France, les salariés auvergnats disposent toutefois d’un niveau de qualification souvent supérieur à celui requis dans leur poste. L’Auvergne fait ainsi partie des régions où le taux de surdiplômés est le plus élevé et où celui de sous-diplômés est le plus faible. Ce qui représente plutôt un atout pour les entreprises de la région constitue une plus grande difficulté d’insertion pour les actifs peu diplômés, particulièrement pour les jeunes.

Les salariés auvergnats moins souvent diplômés du supérieur

La structure économique et productive auvergnate induit une demande de main-d’œuvre diplômée du supérieur plus faible qu’ailleurs. En 2010, 13 % des actifs salariés disposent d’un diplôme du 2e ou 3e cycle du supérieur (bac +4 au moins), contre 18 % au niveau national. Cela ne signifie pas pour autant que les Auvergnats sont globalement moins diplômés que dans les autres régions. En effet, seuls 12 % des salariés travaillant en Auvergne n’ont aucun diplôme, soit 2 points de moins qu’à l’échelle métropolitaine.

Plus de surdiplômés, peu de sous-diplômés

Les employeurs auvergnats disposent d’une main-d’oeuvre non qualifiée plus diplômée que la moyenne française. Ainsi, les ouvriers comme les employés non qualifiés sont plus souvent surdiplômés en Auvergne qu’en France. À l’inverse, seuls 12 % des salariés auvergnats ne détiennent pas le niveau de diplôme correspondant habituellement au type d’emploi qu’ils occupent, contre 14 % au niveau métropolitain. Cette part est souvent plus importante chez les cadres : en Auvergne, 37 % d’entre eux n’ont pas obtenu de diplôme de 2e ou 3e cycle.

L’accès à l’emploi plus difficile pour les jeunes sans diplôme

Les salariés les plus jeunes (moins de 35 ans), à l’expérience encore modeste, sont doublement pénalisés par ces caractéristiques du marché de l’emploi auvergnat. Ils sont, d’une part, plus fréquemment surdiplômés (38 % contre 35 % en moyenne nationale) et rencontrent, d’autre part, plus de difficultés pour s’insérer sur le marché du travail quand ils ne sont pas diplômés. Les entreprises recrutent en effet davantage les détenteurs d’un BEP, CAP ou Bac professionnel pour pourvoir des emplois non qualifiés.

Lire l’étude

>>> L’étude est consultable et téléchargeable sur le site INSEE Auvergne.