Chacun a des points de repères dans la vie, Michel Leeb ne déroge pas à la règle.
Les siens sont essentiellement liés à sa passion de la musique. Et comme il vit une vielle histoire d’amour avec le jazz, il a décidé de rendre hommage aux chansons de sa vie avec ce style musical.
Cela donne l’album Repères, dans les bacs depuis hier, sur lequel, durant 11 titres, Michel Leeb se transforme en crooner avec sa voix feutrée et grave. On l’entend y interpréter notamment Tout l’amour que j’ai pour toi, en mémoire à Dalida que sa mère idolâtrait, Una Lacrima Sul Viso, souvenir du premier baiser donné à une ravissante italienne ou encore Halleluja I love her so du grand Ray Charles.
Saluons le talent d’arrangement de Pierre Bertrand qui a fait un très bon travail, rendant au passage non reconnaissable Douce violence de Johnny Hallyday. C’est également à lui qu’on doit les saxophones, les flûtes et la réalisation du disque.
Et puisque la musique est aussi importante que la voix pour nous transporter dans cette univers jazzy, citons les autres magiciens présents ici, à savoir André Ceccarelli (batterie), Jérôme Regard (contrebasse), Alfio Origlio (piano, orgue), Michel feugère (trompette) et Philippe Georges (trombone).
Les chœurs sont assurés par Lisbet Guldbaek, Véronique Bossa et Maria Popkiewicz.
Pour avoir l’impression de vous retrouver à la Nouvelle-Orléans ou dans un club de jazz enfumé de la grande époque, le trajet le plus court est de fermer les yeux et de se laisser bercer par Repères.
A noter que l’artiste sera sur la scène du Café de la Danse les 14 et 15 mars prochains pour présenter cet album au public.
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