Il y a une semaine, la rédaction d’E-TV Sport n’avait pas hésité à « Smasher de toutes ses forces » la couverture médiatique des Jeux Olympiques de Sotchi assurée par le service publique, à savoir France Télévisions. En effet, comment ne pas s’offusquer de l’amateurisme des journalistes dépêchés sur place qui semblaient découvrir, pour la première fois, la plupart des épreuves olympiques. Mais plus que des erreurs de noms, des interviews ridicules ou des commentaires approximatifs, c’est bien le sexisme de certains journalistes et consultants qui ont fait réagir. Et cela a fini par interpeller le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et l’une de ses membres Christine Kelly: « J’ai reçu plus de 200 messages de la part des téléspectateurs, c’est du jamais vu ! Si bien que devant cette déferlante, Sylvie Pierre-Brossolette et moi avons décidé de nous saisir de cette question. » Quelques semaines après avoir voulu mettre en avant les sportives via l’opération médiatique intitulée « Les 24h du Sport féminin », les différentes sorties limites de Philippe Candeloro, notamment, font mauvais genre. Ainsi, le « Lucky Luke » de la vanne de bof a encore dégainer à tout-va et aura fait mouche avec celle-ci qui restera comme sa phrase signature des JO d’hiver: « Je connais un anaconda qui serait bien allé embêter cette Cléopâtre canadienne! ». Si l’ancien d’Artagnan des patinoires se défend grâce à une pirouette qui finit sur le cul (Pour toi Philippe) en déclarant « On ne peut presque plus revendiquer qu’on est hétéros ! Si les gens sont coincés de la fesse, je n’y peux rien », le mal semble fait. A voir comment le CSA va gérer l’affaire et comment France Télévisions va recadrer ses troupes. Des troupes qu’ils seraient bien de remanier tant elles sont poussiéreuses et commencent à faire des dégâts à des heures de grandes écoutes!
Jeu de briques
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