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Wim Wenders

Publié le 13 mai 2008 par Adelap @adelap10
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Plus connu pour ses films que ses photographies…
moi, c'est le photographe que je vénère
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Fonde à 30 ans sa propre société de production qu'il appelle Road movies en référence au genre de films qu'il réalise : Alice dans les villes (1974), Faux mouvement (1975) et Au fil du temps (1976). Considéré comme l'un des créateurs les plus brillants du cinéma indépendant, il poursuit avec L'ami américain en 1977, L'état des choses en 1981 et Hammett en 1982. Récompensé deux fois à Cannes avec la palme d'or 1984 pour Paris, Texas et le prix de la mise en scène 1987 pour Les Ailes du Désir il touche enfin un plus large public. Il réalise ensuite notamment Jusqu'au bout du monde en 1991, Lisbonne Story en 1994 et Buena Vista Social Club en 1999.

Avec Paris, Texas Wim Wenders réalise son rêve de toujours : tourner en Amérique dans les décors grandioses et mythiques des films de western. Et pour une fois il ne va pas parler de la mort du cinéma ou de l'américanisation de la culture allemande mais d'une histoire simple et vraie entre un homme et une femme et il va faire passer des émotions. On retrouve quand même les thèmes chers à Wim Wenders : le mystère, l'errance et l'amour filial mais cette fois-ci le road-movie a lieu dans l'Ouest américain. Cette région qu'il a photographiée en 1983 lors des repérages du film et dont il a fait un livre de photos Written in the West. Le film commence dans le désert au Texas, un paysage lunaire. Un faucon se pose sur un rocher et le spectateur rentre dans le film. L'aigle observe un homme marcher seul dans le désert. C'est le principe de la caméra subjective. On voit ce que l'aigle-spectateur voit. L'homme porte un costume de ville et une casquette rouge et a une barbe de plusieurs mois. Que peut bien faire un homme habillé de la sorte dans un tel endroit ? A partir de là on a envie de savoir, de comprendre ce qui a pu plonger cet homme dans cet état là. On veut connaître son histoire, son passé...
Et pour mieux comprendre le film il faut regarder de plus près les décors puisque ce sont eux qui ont inspiré l'histoire. Ainsi on y retrouve les signes d'un passé déchu : vieux panneaux publicitaires, écriteaux, graffitis, carcasses rouillées, etc.
(source
© 2000-2004 Vincent Louis.)

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