va descendre l’autre. Et c’est tristesse
bien sûr, mais jubilation secrète aussi
d’être du bon côté, celui d’une douce
et lisse journée à vivre avec des fruits,
avec des seins, dans une abondance de riens
qui donnent à croire qu’on a bien raison
d’être vivant, une fois encore, un jour de plus.
***
André Schmitz (né à Erneuville, Belgique en 1929) – Les prodiges ordinaires (1991)