Mais quid du petit être introverti que tu es ? Comment surmonter les blocages inhérents à ta phobie sociale maladive ? Vaincre sa timidité n’est pas chose facile, et pourtant, ça peut devenir une réelle nécessité, quand il te prendra l’envie de te trouver une moitié. Une chance, je te propose ici un article merveilleux qui va résoudre tous tes soucis d’handicapé relationnel.
Avant d’être capable de vaincre sa timidité et tenter une approche sur une cible lambda pour lui faire une démonstration exhaustive de tes charmes, il faut savoir comment aller vers les autres d’une façon générale. Et pour se faire, nous allons voir ce qu’il en est de la confiance en soi. C’est la base, le point de départ.
1. La confiance en soi
Souviens-toi, la confiance en soi était l’un de mes premiers conseils sur ce blog (cf préalable 4). Comme je ne suis pas du genre à m’embarrasser de problèmes inutiles, j’estimais, à l’époque, que l’injonction « aie confiance en toi » était un conseil suffisant pour la poignée de badauds passant par là. Maintenant que vous êtes quotidiennement plusieurs dizaines de milliers en ces pages, je me dois éventuellement de préciser la chose puisque statistiquement, tu es potentiellement en demande de vrais conseils.
Pour vaincre sa timidité, il faut donc commencer par avoir confiance en soi donc. Ami lecteur en mal d’assurance, je ne te donnerai pas de ces recommandations à deux balles pour booster son estime de soi que l’on trouve dans les manuels de développement personnel, comme, par exemple, t’encourager à te lever le matin en te disant combien le monde a de la chance de t’avoir, ou te dire que tu es unique comme un putain flocon de neige. On sait tous les deux que ce serait te mentir à toi-même et à l’univers. Non.
A mon sens, la clé de la confiance en soi pour vaincre sa timidité, réside dans le fait d’avoir pleinement conscience que l’on est, au contraire, une merde insignifiante en ce vaste monde, et que, par conséquent, chaque action que l’on peut faire, chaque chose que l’on peut dire est insignifiante. Aussi, pourquoi diable s’encombrer de questionnements futiles et de complexes contraignants quand on peut s’autoriser le plaisir de quelques aberrations sociales mineures sans que cela ait des répercutions notables dans l’univers ?
En d’autre termes, que tu ailles lui parler ou non, cela n’aura aucune incidence remarquable sur ta vie ou sur celle de ta cible. Va lui parler, même pour dire des stupidités dont tu auras honte après coup, ça ne changera rien au monde et vos vies au long cours n’en seront pas changées. Si incidence il y a, elle ne peut être qu’à ton avantage car un échec équivaudra à une inaction de ta part, donc le résultat négatif tu l’as déjà. Bref, n’aie pas peur.
Cette première barrière passée, tu peux maintenant t’attaquer au fond du problème et tenter d’aller vers les autres. Mais avant toute chose, il faut que tu apprennes à te détendre.
2. Se détendre
Il est tout à fait concevable, ami lecteur, que, dans certaines situations, la nervosité prenne le pas sur ta réflexion et court-circuite tes neurones. Sous stress, une vague timidité peut se transformer rapidement en blocage complet. Mes conseils, pour te prémunir de ces accès de panique sont, au choix, selon tes gouts et ta personnalité :
-la prise d’alcool fort ou en excès
-la méditation sataniste sur chants gutturaux
-la prise de stupéfiants
-l’onanisme
-le visionnage de la vidéo de Nyan Cat à fond pendant les 4h (c’est un minimum) précédent la situation appréhendée
Une fois ton esprit libéré, te voilà prêt à envisager d’aller vers des inconnus sereinement. Mais avant ça, tu dois cesser d’être intimidé par les autres.
3. Surmonter l’intimidation
Convaincu de l’insignifiance de ton être dans l’univers, tu serais éventuellement tenté de voir les autres comme des êtres géniaux, merveilleux et inaccessibles. Tu pourrais croire qu’ils valent mieux que toi, que leur jugement sur ta personne fait loi, et qu’aller leur parler en imposant à leurs yeux la vision de ta sale tronche et, sous leur nez, ton souffle tiède et vicié, ne serait qu’un affront. Détrompe-toi. Les autres aussi sont des merdes insignifiantes.
Il se peut, quelques fois, que leur égo les poussent à se convaincre du contraire, à se penser meilleurs que toi, mais ce sont eux qui sont dans l’erreur, aussi, ignore ces flocons de merde et laisse-les donc se voiler la face comme bon leur plaira. Mais garde à l’esprit que tu ne vaux pas moins qu’eux et que vous êtes ensemble, dans la même fange.
Tu es à présent prêt à aller vers les autres.
4. Aller vers les autres
En suivant ces quelques étapes simples, tu apprendras qu’aller vers les autres est bien plus facile que tu ne l’aurais imaginé.
Pour aller vers une autre personne, je te conseille de t’orienter en direction de ladite personne de sorte qu’aucun obstacle ne se trouve entre toi et ta cible. Il s’agit ensuite de te tenir debout et droit, puis de déporter le poids du haut de ton corps vers l’avant et de compenser immédiatement ton déséquilibre en avançant ta jambe droite et en prenant appui sur celle-ci. Dans ce même mouvement, tu déportes ton poids sur cette jambe, puis tu recommences cette même technique avec ta jambe gauche. Et ainsi de suite. Tu vas constater que tu te rapproches de ta cible, ne t’en fais pas, c’est normal.
5. Savoir quoi dire
Une fois à proximité de ta cible, brise la glace avec quelques banalités. Pour bien choisir tes banalités, imagines que tu parles avec la mamie de ton quartier :
« Il fait beau hein ? », « Ca fait quelques jours que j’ai rien dans ma boite aux lettre … le facteur est passé chez vous ? ».
Tu peux aussi adapter ton discours au contexte, par exemple, selon le lieu : à la boucherie : « alors comme ça, vous aussi vous consommez des animaux morts ? », au supermarché « tiens, tiens … des tampons, alors, on a ses règles ? ». Ou éventuellement glisser un compliment « Wow, quelle superbe paire de nichons ! ».
Toutes les phrases d’approche sont bonnes pour lancer la conversation et voilà justement que doivent tomber tes a priori, ami lecteur timide : il n’est pas nécessaire de dire quelque chose de brillant, de génial, ni même d’intelligent pour aborder une cible. Aie simplement l’air décontracté et serein, montre que tu es sympathique, voire intéressé par l’autre, en lui posant une question, par exemple. C’est un très bon début pour vaincre sa timidité. Pour le reste, laisse parler l’alchimie et la spontanéité, le tour est joué ! Sauf si tu es moche … là c’est mort.
Ami lecteur, j’espère que ces conseils pour vaincre sa timidité t’ont été utiles, qu’ils t’aideront dans ta vie de tous les jours et que grâce à moi, tu connaîtras le plaisir d’aborder à ta guise les gens que tu désires.