D'après la légende, le Cid, à Valence en 1099 avait livré une dernière bataille, mort, embaumé, attaché à son cheval, entouré de ses chevaliers qu'il semblait mener au combat. A sa vue, les troupes de Ben Yusuf ont pris la fuite.M. Bouteflika ne semble pas être mort, quoi que, faisant annoncer sa candidature aux prochaines élections par son premier ministre, sans parler lui-même, on ne peut que penser au Cid et à sa Légende.
Pourtant dans la vraie vie, les choses sont plus rudes que dans les légendes.Si, comme le Cid, M. Bouteflika est réellement mort, du moins politiquement, et sa candidature n'est qu'une manière de gagner du temps: qui pilote l'opération ?
L'Algérie mérite mieux que cette pantalonnade, qui ne fait que retarder une évolution nécessaire, attendue par la grande majorité des algériens.
Si les données actuelles, ne changent pas fondamentalement d'ici l'élection du 17 avril, ces questions restent entières : Un nouveau mandat pour arriver où ? Au profit de qui ? À quel prix ?
Les Algériens ne sont pas les Ukrainiens, disent certains commentateurs, mais ce type d'affirmation est faite pour être démentie par les faits.
Ce serait une triste fin pour M. Bouteflika que d'entrer dans l'histoire comme l'homme qui a mis le feu à l'Algérie.
©Jorge