Tous les ans, après les vitrines de Noël, les Galeries Lafayette nous proposent un exercice particulier que nous adorons chez Darkplanneur, une vision, un point de vue sur la Masculinité. Dans un monde contemporain qui a transformé la femme en ‘Glamazone’ prête à exterminer tout mâle désobéissant, l’exercice a le mérite d’exister et d’interroger sur la nature dans ce XXIe siècle. Après un homme qui a pris les traits ‘littéraires’ de Frédéric Beigbeder, la ‘Queer’ touch de Pedro Almodovar, et la faconde ‘comique’ d’Antoine de Caunes, l’homme 2014 est ‘Poly-Talents’, ‘Poly-Continents’, ‘Poly-Univers’, ‘Poly-Sexes’….un homme inspiré par la rue.
Pour annoncer ce nouvel homme 2014, nous avons été interviewés la Directrice de la Publicité, Media & Contenus des Galeries Lafayette / BHV -Marais, mlle Cécile Chouraqui.
Darkplanneur : Chaque année, les Galeries Lafayette nous révèlent leur « Homme de l’année », qui est l’heureux élu pour cette édition 2014?
Cécile Chouraqui : Après Pedro Almodovar, Jean-Paul Gaultier, Frederic Begbeider ou encore Antoine De Caunes, nous avons choisi André Saraiva l’artiste graffeur pour incarner notre Homme.
D : Pourquoi ce choix d’André Saraiva ? Racontez nous l’histoire derrière ce choix
CC : Nous avions déjà collaboré avec André au moment de la Fashion week en 2013. Le 24 septembre, en ouverture de la fashion week il avait graffé « en live » l’affiche Mode In Love de Jean-Paul Goude . Cela avait donné lieu à un véritable happening avec un concert du groupe electro pop Citizen qui jouait pendant qu’André descendait en rappel la façade des Galeries Lafayette boulevard Haussmann. Cela nous a semblé intéressant de continuer l’histoire avec cette fois ci André vu par Jean-Paul Goude, tel l’arroseur arrosé.
D : Expliquez nous la mise en scène autour de ce visuel publicitaire… Quelle histoire avez-vous voulu raconter?
CC : On retrouve le thème du « street art » dans ce portrait d’André photographié de profil, en train de « graffer » une toile tel un peintre « classique ». Une façon de mettre en avant le graff comme l’art du XXIeme siècle.
A l’issue de cette première rencontre, Jean-Paul Goude a eu envie de photographier André à la façon de Norman Rockwell, comme il l’avait déjà fait pour Esquire en 1974 pour un article consacré à l’art du Graffiti…
D : En termes de signifiants, vous avez utilisé André Saraiva, et non pas son alter ego artistique Mr A.. pourquoi?
CC : Parce que c’est l’homme André Saraiva et sa personnalité qui nous intéressait. L’homme artiste et non pas uniquement sa créature / création.
D/ Comment cette campagne va t’elle vivre sur les supports de communication des Galeries Lafayette ?En digital / en windows? Y ‘aura t’il un film (making – of) ou allez vous rester uniquement sur du Print?
CC : Cette campagne va vivre en affichage, en presse, en digital et sera déclinée sur tous nos supports de communication, d’ailleurs vous pouvez déjà visionner le making-off très complice du shooting entre André et Jean-Paul Goude.
Darkplanneur adore cet homme 2014, créatif, arty, entrepreneur, sexuel, libre! (petit clin d’oeil à André et à notre belle rencontre new-yorkaise à la galerie The Hole en 2012!)