L’opposition a infligé dimanche un camouflet à Rafael Correa en Equateur lors des élections locales, en remportant les trois principales villes et notamment la capitale, Quito.

Réélu l’an dernier pour un dernier mandat de quatre ans, la constitution empêchant une nouvelle candidature, Correa était largement intervenu dans la campagne. Avant le scrutin, le président équatorien avait soutenu que la perte de la capitale ouvrirait une période d’instabilité. Il avait même établi un parallèle avec la crise au Venezuela, dont il est un proche allié. En outre, Correa s’était particulièrement investi lors de la campagne dans les régions amazoniennes, où ses projets pétroliers et miniers suscitent une forte résistance de la part de communautés indigènes.