Magazine Humeur
De triste souvenir, elle revient en force dans ce pays déclenchant de plus en plus des réactions citoyennes.En février, la « coupure des achats » (apagon de consumo) a attiré beaucoup de monde, n’achetant pas pendant 24 heures ni produits courants (supermarchés) ni essence et autres produits de base.En parallèle, des citoyens actifs vérifient les écarts des prix d'un même produit d'un commerce à un autre ou d'une région à une autre et annoncent les résultats via les réseaux sociaux.Entre temps, la monnaie locale, le Peso, continue sa chute vis à vis du dollar, 34 % en janvier après 25 % en 2013 (mais 47 % dans le marché « parallèle »), cependant que le pays reste très dépendant des importations de toute sorte.Les inégalités sociales, déjà fortes, continuent de se creuser. Pour les statistiques officielles, il n'y aurait que 5,4 % de familles pauvres (en 2012), pour d'autres experts, c'est bien plus proche de 30 % (une étude de l'Université catholique Argentine, institution privée, situe le pourcentage de familles pauvres à 26,9%)Ce grand pays, le « grenier de l'Amérique Latine », ruine maintenant ses champs avec une culture de soya transgénique. Mme Kichner, dont la santé ne semble pas au mieux, ne paraît pas avoir les moyens d'une lutte efficace contre ces problèmes. Mais les autres options ne sont pas, non plus, très crédibles. Son temps est passé. A qui le tour ?Pourtant, 40 millions d'habitants, 2,8 millions de Km², des ressources de toute sorte, l'horizon argentin n'est pas bouché ! Ánimo, ché!©Jorge