Muzeonum est né en août 2011 de la rencontre de passionnés de musées et de numérique, initiée par Omer Pesquer. J’ai nommé les museogeeks !
Plateforme francophone de ressources et d’échanges sur le numérique dans la culture, MuzeoNum regroupe toute une communauté professionnelle. La mise en place de différents outils s’est faite progressivement, permettant de conforter cette plateforme dans sa dimension collaborative et participative. Le premier du genre a été le wiki, qui a vu sa nouvelle version sortir en mai 2013. Organisé selon différentes rubriques de contenu (ressources, emploi, jeux, réseaux sociaux etc), ce wiki n’est éditable dans son intégralité que par les membres inscrits mais il reste consultable par tous. Pour le groupe Facebook, qui a ouvert en 2011, et s’organise selon trois grands axes de contenu : veille, questions / débats et emploi, il faut demander à y être intégré. Le Twitter est quant à lui accessible à tous.
Pourquoi cette fermeture alors qu’il s’agit d’une plateforme d’échanges ?
Les fondateurs (s’il est permis de les appeler ainsi) ont certes souhaité créer une plateforme participative mais également, et surtout, une plateforme regroupant des professionnels ou des personnes ayant une certaine appétence pour les questions du numérique et de la culture, afin de la rendre plus professionnelle et professionnalisante.
N’allez cependant pas croire que les membres de MuzeoNum sont des No-Life, prostrés derrière leur écran ! En effet, des rencontres IRL (comprendre « dans la vraie vie ») sont organisées régulièrement. La 2ème partie de l’intervention s’est d’ailleurs intéressée à la façon dont les membres avaient rejoint MuzeoNum à l’époque. Qui, comme Gilles Duffau, directeur des Nouveaux Médias à la Cinémathèque française, a participé à sa création, qui comme Elisa Dhervillers ou Aude Mathey, responsable de ce blog, par un apéro !
La vitalité de ce réseau (100 pages wiki, 3300 abonnés twitter, 900 membres Facebook) en font un exemple outre-Atlantique. Nancy Proctor, une sommité dans le monde des nouvelles technologies au sein du musée, reconnaissait ainsi qu’il y avait fort à apprendre de l’initiative MuzeoNum !
La prochaine étape ? La mise en place d’un statut juridique qui permettrait à MuzeoNum de recueillir des financements pour professionnaliser la plateforme tout en conservant cependant le format ouvert de communauté.