Entre les trop et les pas assez
Nos gouvernements ont mis le paquet
Depuis le Venezuela jusqu’à l’Ukraine
L’humanité cette intelligence collective
Qui change quand suffisamment
De ses constituantes changent
Quand nous sommes assez à changer
Pour que le monde son image sa matière
Changent par à-coups et crises syncopées
Là quand on n’y croyait alors-là plus du tout
Bang! Flash fabuleux dans le ciel
Une odeur de souffre avec le vent qui passe
Qui passe en laissant une empreinte radioactive
Sur tout ce qui se mesure encore mais pas
Nécessairment encore pour longtemps
Ceux qui possèdent des instruments assez précis
Des règles aux calculs si pointus qu’ils savent
Que d’une part la calotte terrestre bouge vite
Bien trop vite par rapport à ce qui a été rapporté
Ce qui revient à dire que une fois en pleine expansion
Nul ne sait combien de dolines avaleront nos villes
Avant que le ciel ne nous crache ses aspirateurs
Météoritiques et cométaires pour faire du désert
Un tapis d’horizon en horizon le blues de l’eschaton
Sera murmurée sur toutes les lèvres en harmonie
Le chant des sirènes soufflera d’une élégante terreur
Celle qu’on ne peut pas méprendre pour un hoquet
De plus ou de moins avant que le cosmos
Ne nous régurgite dans le décor nus et parés
Pour des brochettes de géants carnivores venus
De très loin pour leur dernier souper