« Les services énergétiques modernes et durables constituent une priorité absolue pour l’ensemble des pays africains » déclare M. Abdelmalek Sellal
Limiter la pauvreté et le chômage tout en préservant l’environnement et la diversité biologique ainsi que la gestion rationnelle des ressources naturelles… telles sont les priorités du continent africain a souligné, hier, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à l’ouverture de la conférence africaine de haut niveau sur l’économie verte dont les travaux se déroulent à Oran sous le haut patronage du Président de la République.
Une trentaine de ministres de l’environnement assiste à cette conférence organisée par le ministère de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement. La cérémonie d’ouverture, abritée par le Centre des conventions MohamedBenahmed d’Oran a été ponctuée par les interventions du représentant de l’Union africaine, du directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), Achim Steiner, du président d’honneur du réseau R20, Arnold Swarzenegger, ainsi que de la ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemâa.
Tous les intervenants ont rendu hommage à l’Algérie dont les actions tant au niveau national qu’au niveau continental dans le domaine de la protection de
l’environnement et du recours aux énergies renouvelables l’ont placé de fait dans un rôle de chef de file pour ce qui concerne la renaissance de l’Afrique, a déclaré M. Achim Steiner,
directeur exécutif du Programme des Nations unies pour l’environnement. De son côté, Mme Fatima Haram Acyl, commissaire africaine pour le commerce et de l’industrie de l’Union africaine, a
évoqué l’agenda du développement jusqu’à 2063 qui est à la fois une vision et un plan d’action adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement a l’occasion des cérémonies marquant le
cinquantenaire de l’organisation africaine en mai de l’année dernière à Addis-Abeba. Il s’agit d’enclencher une croissance inclusive, et, surtout, tirer des leçons du passé et utiliser toutes
les disponibilités et toutes les ressources pour les transformations socioéconomiques et participer activement aux mutation mondiales, a estimé ce commissaire.
En 2050, la moitié de la population africaine aura moins de vingt ans et le taux de sa population active sera impressionnant et dépassera celui de la Chine,
mais l’Afrique c’est aussi des espaces immenses arables non cultivés avec une répartition de sa main-d’œuvre spécialisée qui ne colle pas aux défis qui se posent à ce continent. "Nous avons
besoin d’évaluer les Objectifs du millénaire. Nous constatons que la crise économique mondiale a entravé le processus de développement de nombreux pays africains dont les populations
souffrent encore de la pauvreté, de la famine, de l’analphabétisme et du manque de protection sanitaire de la mère et de l’enfant". Une évaluation d’autant plus importante que le continent a
connu l’une des plus fortes croissance de la planète tout en trainant avec lui les stigmates du sous-développement et de la pauvreté. Un paradoxe qu’il s’agit de résoudre a résumé Mme Sally
Feagan Wyles, directrice générale de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche (Unitar), compte tenu que Les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) adoptés
par l’ensemble des Etats de l’ONU et par une trentaine d’organismes internationaux ont été fixé à 2015. Un nouvel agenda du développement sera alors formalisé par les Nations unies celui-ci
mettra l’économie verte au cœur de sa problématique.
M. Koursi
Le continent africain doit contribuer par ses idées à l’élaboration de nouvelles méthodes de développement
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a estimé, hier à Oran, que le continent africain doit contribuer par ses idées à l’élaboration de nouvelles méthodes de développement permettant aux pays en voie de développement de progresser.
S’exprimant à l’ouverture de la conférence africaine de haut niveau sur l’économie verte, M. Sellal a indiqué que le continent africain doit
contribuer par ses idées à l’élaboration de nouvelles méthodes de développement permettant aux pays en voie de développement de progresser et de limiter la pauvreté et le
chômage, tout en préservant l’environnement et la diversité biologique ainsi que la gestion rationnelles des ressources. "Nous avons également besoin d’évaluer les Objectifs du
millénaire. Nous constatons que la crise économique mondiale a entravé le processus de développement de nombreux pays africains dont les populations souffrent encore de la
pauvreté, de la famine, de l’analphabétisme et du manque de protection sanitaire de la mère et de l’enfant", a-t-il indiqué devant l’assistance. "Face à cette situation, il
s’est avéré nécessaire de réfléchir à l’adoption de nouvelles approches qui permettent aux économies africaines de se baser sur l’innovation, la diversification de la production
et de la valeur ajoutée et réduire la dépendance et de ne pas compter uniquement sur les matières premières qui représentent actuellement la majorité des exportations de nos
pays", a encore ajouté le Premier ministre. M. Sellal a considéré que "les seuls efforts des gouvernements ne suffisent pas pour une transition réussie vers les économies
vertes.
Un partenariat international en matière de financement, de transfert de technologie et la mise en place des potentialités est indispensable, de même
qu’il est nécessaire de mettre à profit les expériences réussies et les généraliser à travers la coopération Nord-Sud et Sud-Sud.
sellal :
« L’Algérie doit jouer un rôle de chef de file dans l’économie verte »
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué, hier à Oran, que l’Algérie doit jouer un rôle de chef de file dans le domaine de l’économie verte. "L’économie verte est très importante. Il est nécessaire que l’Algérie saisisse toutes les opportunités pour jouer un rôle de chef de file dans ce domaine", a indiqué M. Sellal, lors d’une conférence de presse, organisée en marge de l’ouverture de la Conférence africaine de haut niveau sur l’économie verte. Le Premier ministre a rappelé, dans ce contexte, que l’Algérie a lancé plusieurs projets en réalisation, concernant l’énergie solaire, des usines de fabrication de panneaux solaires et d’instituts spécialisés dans la formation en matière d’énergies renouvelables.
M. Sellal a évoqué le rôle joué par l’Algérie, sur les plans africain et international, sur le plan de la protection de l’environnement, de
l’économie verte. "Ce rôle aura des répercussions positives sur les pays africains", a-t-il indiqué.
Toujours concernant le rôle de l’Algérie dans le continent africain, il a rappelé la récente réunion, à Alger, des responsables africains de la police au
cours de laquelle ils ont décidé la création, pour la première fois, d’une organisation africaine de police "Afripol". Sur la situation prévalant dans la région du Sahel, M. Sellal a souligné
que "la question du Sahel est un problème sécuritaire", rappelant que les frontières nationales avec le Mali et le Niger sont fermées et que toutes les dispositions ont été prises pour
sécuriser ces frontières.
M. Sellal a pris part à l’ouverture de cette conférence africaine qui se poursuivra, deux jours durant, à Oran.
Ramtane Lamamra, ministre des AE :
« La sécurité et la paix, condition sine qua non du développement »
Les conflits, les tensions et les guerres hypothèquent le développement dans certaines régions du continent africain, a estimé, hier à Oran, Le chef de la
diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, lors de la conférence de presse animée par le Premier ministre et à laquelle ont assisté outre le ministre des Affaires étrangères, La ministre de
l’Aménagement du territoire et de l’Environnement en sa qualité de ministère organisateur de l’évènement et le ministre de l’Energie et des Mines. Les conflits déplacent les
populations, ralentissent l’activité économique, instaurent l’insécurité et favorisent la propagation des maladies… autant de fléaux qui sont aggravé par le trafic et la propagation des armes
sur ce continents. Selon ce principe économique « la mauvaise monnaie chasse la bonne »… là où il y a conflit, là où les armes crépitent, les charrues disparaissent. Un problème grave.
En juillet 2012, lors du 19e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine, 2014 a été déclarée année de l’agriculture et de la sécurité alimentaire. C’est dire que cette
année est charnière puisque c’est aussi l’avantdernière année des Objectifs du millénaire pour le développement ( OMD). Le développement signifie une démarche inclusive qui vise à traiter les
situations d’un point de vue global : la stabilité et la paix sont l’assise qui permettent de matérialiser les efforts du développement économique et social a poursuivi M. Ramtane Lamamra.
L'Afrique a connu une décennie de progrès solides, avec des taux impressionnants de croissance économique. Toutefois, il reste un défi : la croissance devrait être plus largement
partagée, avec la création d’emplois et un soutien au développement humain de manière durable ceci ne peut se faire que si les conditions de la paix et de la sécurité sont effectives
sur ce continent.
M. Koursi
Youcef Yousfi, ministre de l’energie est des mines :
« Le solaire, un capital infini »
M. Youcef Yousfi, ministre de l’Energie est des Mines qui accompagnait le Premier ministre a rappelé lors de la conférence de presse animée, hier, différentes phase du programme national de développement des énergies renouvelable dont la première étape a débuté en 2011 et prend fin cette année. C’est l’expérimentation des technologies des différentes filières pour aider au choix de celles qui conviennent le mieux à l’Algérie. En effet, l’Algérie a parié, depuis quelques années, sur les énergies renouvelables afin d’apporter des solutions globales et durables à un développement qui protège l’environnement et préserve ses ressources énergétiques d’origine fossile. Au cœur de cette option, l’immense potentiel en énergie solaire présent sur son territoire à longueur d’année. Desertec que M. Abdelmalek Sellal a évoqué pourrait, s’il était mené à terme, assurer des rentrées en devises supérieures à celles que nous rapportent le pétrole. Cette énergie constitue l’axe central de ce programme thermique et photovoltaïque. Le solaire devrait atteindre à moyen terme une part appréciable de la production nationale d’électricité pour laquelle l’éolien est aussi sollicité même si sa part sera modeste, 3% de la production d’électricité en 2030.
Dans ses grandes lignes, ce programme consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de près de 22.000 MW entre 2011 et 2030 dont 12.000 MW
seront dédiés à couvrir la demande nationale de l'électricité et 10.000 MW à l'exportation. A la faveur de ce programme, les énergies renouvelables se placent au cœur des politiques
énergétiques et économiques menées par l'Algérie. D'ici 2030, environ 40% de la production d'électricité destinée à la consommation nationale sera d'origine renouvelable.
Fin octobre 2011 a débuté la construction de la première ferme éolienne à Adrar. Trente hectares ont été réservés pour l’implantation de 12 éoliennes de 3
hélices chacune et d’une hauteur de 50 mètres, avec une capacité de production de 850 kWh l’unité pour un régime du vent de 8 à 16 mètres par seconde. La puissance cumulée produite par cette
usine sera de 34 gigawatts. Deux autres projets de même type sont prévus à Tindouf et Béchar. Entre 2014 et 2015, deux fermes éoliennes de 20 MW chacune devraient être réalisées, a expliqué
le ministre de l’Energie. Le programme inclut, également, la réalisation, d’ici 2020, d’une soixantaine de centrales solaires photovoltaïques et solaires thermiques, de fermes éoliennes et de
centrales hybrides. Ces projets de production de l’électricité dédiés au marché national sont compartimentés en trois étapes : une première étape, venue à terme (2011 et 2013), a
été consacrée à la réalisation de projets pilotes pour tester les différentes technologies disponibles ; la seconde étape qui débutera dans quelques mois (2014 -2015), donnera le top pour le
déploiement du programme ; la dernière étape, de 2016 à 2020, sera celle du déploiement à grande échelle.
M. Koursi
Dalila Boudjemaâ, ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement :
« Promouvoir un développement durable basé sur une économie verte »
Dans son allocution, La ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement, Dalila Boudjemaâ, a indiqué que l’Algérie sera le chef de file des pays africains, lors de la 21e session de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP 21), prévue à Paris en décembre 2015.
Elle a également exposé les grands axes de la conférence dont les travaux qui se poursuivent aujourd’hui seront sanctionnés par une déclaration finale dite
«déclaration d’Oran».
Les questions environnementales, l’économie verte, l’économie circulaire, l’efficacité énergétique, la lutte contre la pauvreté sont les axes majeurs de cette
conférence, dont l’un des objectifs est d’unifier les rangs du continent africain pour peser en force et collectivement à l’occasion des grands rendez-vous planétaires prévus sur ces
questions. "Si, pour les Occidentaux, l’économie verte signifie une économie sobre en carbone, pour nous, pays africains, il s’agit surtout de développement, de croissance, d’investissements,
d’emplois, d’accès à l’eau, à la santé, à l’éducation et d’éradication de la pauvreté.»
Une approche partagée totalement par l’envoyé spécial du président français François Hollande pour la préservation de la planète, Nicolas Hulot, présent à cette
conférence et qui a eu ces mots : «Ce sont les pays pauvres, les pays fragiles, les pays africains qui souffrent le plus des conséquences dramatiques du dérèglement climatique, alors que
l’activité industrielle mondiale prouve qu’ils ne sont pas responsables des méfaits apportés à l’environnement.»
M. K.
Arnold Schwarzenegger président d’honneur de l’ONG "R20" :
« Passer de l’exploitation des ressources de la terre à l’investissement en économie verte »
Invité à la conférence, le président d’honneur de l’ONG "R20", Arnold Schwarzenegger, a souhaiter que l’Afrique opère sa mue en déplaçant l’axe de
son activité économique de l’exploitation des ressources de la terre vers l’investissement en économie verte.
Évoquant largement ses actions en Californie dans la mise en œuvre d’une politique énergétique respectueuse de l’environnement, Arnold Schwarzenegger a souhaité
que ce modèle inspire les pays du continent africain. «Je reviendrai en Algérie», a promis le président d’honneur de l’ONG "R20" qui en est à sa seconde visite dans notre pays.
Il était venu en juin de l’année dernière pour finaliser un accord de partenariat avec la wilaya d'Oran consistant à mettre en place un programme
pilote d'économie verte axé sur un développement économique «zéro déchet» et créateur d’emplois verts. Oran abrite le siège des bureaux du «R20 Méditerranée» et, de fait, elle est
membre du Conseil d’administration du R20, et assure la vice-présidence de l’organisation pour la région « Afrique du Nord».
Un statut qui la rend éligible pour accueillir des événements internationaux tels que le sommet des Régions africaines et arabes. En adhérant au R20, l'Algérie
a rejoint le groupe des 560 gouvernements locaux et régionaux à travers le monde à faire partie de l'organisation.
M. Koursi
L’économie verte, selon le Programme des Nations unies pour l'environnement
"L'économie verte est une économie qui engendre une amélioration du bien-être humain et de la justice sociale, tout en réduisant sensiblement les risques environnementaux et les pénuries écologiques.
Sur le plan pratique, on peut considérer que, dans une économie verte, la croissance des recettes et la création d'emplois proviennent des investissements
publics et privés qui conduisent à une amélioration des ressources, à une réduction des émissions de carbone, des déchets et de la pollution, et à la prévention de la perte de biodiversité et
de la dégradation des écosystèmes. Ces investissements sont à leur tour soutenus par la hausse de la demande en faveur de produits et services respectueux de l'environnement, par l'innovation
technologique et, très souvent, par les mesures fiscales et sectorielles correctives adoptées pour garantir que les prix reflètent correctement les coûts environnementaux."
L'Afrique n’a aucune responsabilité sur les déséquilibres climatiques
Plusieurs responsables d'institutions africaines et onusiennes ont été unanimes à souligner, hier à Oran, que l'Afrique n'a aucune responsabilité sur les déséquilibres climatiques dont elle est victime. À ce titre, Mme Dlamini Zuma, présidente de la Commission africaine de l'environnement de l'UA, a affirmé, dans une communication lue en son nom, que "l'Afrique n'est nullement responsable du dérèglement climatique dont elle souffre".
"Les pays africains sont sommés de travailler ensemble pour mettre fin à ces changements climatiques et favoriser une économie verte basée sur les ressources
naturelles, le transfert de technologie et la création d'emploi et de richesse", a-t-elle souligné.
À ce titre, la même responsable a estimé que tous les pays doivent œuvrer ensemble pour "une Afrique unie, prospère, dynamique, forte et verte en
utilisant ses propres ressources naturelles et les bras de ses enfants".
"En 2050, la moitié de la population africaine aura moins de 20 ans. Actuellement, plus de 60% de terres arables sont non cultivées. Nous devons exploiter
ces ressources pour le développement de ce continent, mais faire aussi progresser son économie verte dans les secteurs de l’énergie, de l’environnement, de l’agriculture, du bâtiment,
de la pêche et autres", a rappelé cette responsable.
Elle a souligné que "malgré la pauvreté persistante et le chômage, l’Afrique enregistre un taux de croissance appréciable, l’un des forts au monde" (...).
"C’est à nous, Africains, d’agir pour assurer un développement durable", a-t-elle ajouté.
M. Achim Steiner, directeur exécutif du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) a été catégorique : "Il n’existe pas de solution miracle
pour l’Afrique. Il faut opter pour l’économie verte. Il faut réduire les gaz à effet de serre et compter sur les ressources naturelles et humaines pour un développement effectif et
harmonieux."
M. Steiner a rappelé que plusieurs pays ont adopté l’économie verte et ont réussi dans cette démarche, à l’instar de la Tunisie, du Maroc, du Kenya, du Ghana et
de l’Égypte, entre autres. Ces pays ont beaucoup investi dans leur richesse solaire et éolienne pour réaliser des projets très importants en matière d’économie
verte.
"C’est une question de volonté et de leadership", a-t-il ajouté.
Pour sa part, la directrice de l’Institut des Nations unies de la recherche et de la formation, Mme Sally Feagen Wyles, a précisé qu’un défi en la matière doit être relevé par les pays émergents, en l’occurrence celui de la formation en économie verte.
"Sur les 330 personnes que nous avons hautement formées à notre institut, un grand nombre provient de l’Afrique. Ces effectifs sont en progression",
a-t-elle indiqué, estimant que "l’Afrique a besoin d’être soutenue dans sa démarche d’aller vers l’économie verte".
Nicolas Hulot, envoyé spécial du président français pour la protection de l’environnement, a considéré que "l’Afrique n’a pas de responsabilité dans sa
situation actuelle caractérisée par la pollution, le chômage et la pauvreté".
"Toutefois, les solutions ne seront que africaines", a-t-il précisé.
Pour lui, "il n’existe pas de frontières écologiques, il faudra œuvrer ensemble pour mettre fin à cette situation, et arriver à un accord international en vue
d’atteindre un niveau tolérable des dérèglements climatiques".
Les intervenants ont tous salué les efforts de l’Algérie et du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, chef de file et leader des pays africains en
matière d’économie verte, ont-ils souligné.
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