mardi 13 mai 2008
ça commence de façon assez classique : le jeune sous-lieutenant appelé bleu-bite rejoint son unité pour remplacer l'ancien lieutenant récemment tué (par erreur par sa propre unité ce qui je crois bien est arrivé souvent lors de la guerre d'Algérie). Evidemment, c'est le vieux briscard de Sergent (joué par Albert Dupontel) qui dirige vraiment l'unité et l'on sent au début l'opposition entre l'idéalisme et le manque d'expérience du sous-lieutenant avec le Sergent. C'est vu et revu cent fois dans les films sur le Vietnam mais c'était peut-être le seul artifice possible pour dénoncer les horreurs de cette guerre. A la fin, le lieutenant devient un peu comme les autres. Au passage, le film renvoie dos à dos les fellagahs et leur massacre, l'armée française avec sa gegène et ses exécutions sommaires.
Il y a enfin de très belles images des paysages montagneux de l'Algérie avec leurs couleurs ocres. Le réalisateur les utilise à fond en jouant avec sa caméra.