Helix // Saison 1. Episode 8. Bloodline.
Helix continue de nous laisser avec tout un tas de questions sans réponses. Je sais bien qu’il reste encore 5 épisodes après celui-ci pour développer un peu plus l’histoire mais
tout de même, cela pourrait être une bonne idée d’aller un peu plus loin rapidement. Le problème c’est que l’on se pose tout un tas de questions sans que l’on ne puisse savoir pour le moment où
sont les réponses. J’ai bien envie de croire qu’il y ait une histoire d’aliens derrière Helix mais j’ai l’impression que je vais un peu trop loin. La série a constamment évoluée
et c’est aussi ce qui permet de se rendre compte à quel point l’univers de cette série est particulièrement riche. Mais si l’esprit de la série est riche, je n’ai pas vraiment l’impression qu’ils
veulent réellement nous donner des réponses à tout. La série passe donc par plusieurs genres de la science fiction. Ce qui débutait comme une série très proche de l’univers de The
Thing de Stephen King est en train d’évoluer vers quelque chose de presque totalement différent. Ces histoires de modifications génétiques, d’évolution de l’espèce
humaine (cette histoire d’yeux étranges), sans parler de la conspiration qui règne depuis le début, confrontant plusieurs univers de personnages. Dans tout ça il n’y a pas tant de gentils
finalement si ce n’est pas le pauvre Billy Campbell qui reste encore une fois spectateur.
Quand est-ce que l’acteur a prévu de prendre une place d’acteur dans l’histoire ? Je me le demande encore. Le problème d’Helix finalement c’est d’avoir des tas d’idées, de les mettre dans la
série, mais de ne pas savoir comment les faire évoluer. Car il manque clairement d’informations pour que le téléspectateur puisse réellement s’investir à fond dans la série. Malgré tout les
problèmes que Helix impose pour le moment, « Bloodline » est l’un de mes épisodes préférés. Il y avait un mélange savoureux de SF, d’action, de
mystères mais aussi Jeri Ryan. Cette dernière a beaucoup apporté à la série mine de rien et j’aurais adoré qu’elle reste un peu plus longtemps. Mais maintenant qu’elle a la tête
coupé, je suppose qu’il ne risque pas de la revoir. Dommage. Cet épisode nous confirme tout de même que Hatake est le père de Julia et que Hatake et Constance étaient des amoureux transits par le
passé (mais ce n’est plus tellement le cas puisque Hatake la tue à la fin sur fond de musique particulièrement joyeuse - ce qui dénote dans l’épisode et m’a beaucoup plu aussi -). Dommage que la
mort de Constance ne nous en apprenne pas plus sur l’organisation secrète dont elle faisait partie, tout comme Hatake. Ce dernier est tellement silencieux que l’on ne risque pas d’apprendre grand
chose de sa part.
Note : 7/10. En bref, c’est toujours bien fichu d’un point de vue de l’ambiance, le casting est au poil et la fin de cet épisode bien que confuse fait son petit effet, mais cela manque encore et toujours de réponses.