Bonjour les gens!
Vous voyez, ce weekend, vous êtes gâtés. Et après avoir fait des reviews d’épisodes vus cette semaine, voilà que j’avais envie de vous parler d’un film. Ça faisait longtemps, non?
Bref, vendredi soir, en Belgique, on a eu droit à un gentil film sur un thème bien actuel, et servi par un casting de rêve. Ce film, c’était Et si on vivait tous ensemble? et je vais vous en parler…maintenant!
Et si on vivait tous ensemble?, c’est l’histoire de cinq amis, tous âgés de 75 ans, à qui la vie a décidé de ne plus faire de cadeaux. Jean, vieux militant hippie, exaspère sa femme Annie, brillante psychologue. Albert sombre de plus en plus dans une maladie d’Alzheimer non diagnostiquée, pendant que sa femme Jeanne lui cache son cancer. Et Claude, veuf, souffre de problèmes de coeur qu’il ne considère qu’avec mépris puisqu’ils l’empêchent de vivre une vie sexuelle accomplie.
Lorsque Claude fait un infarctus et est placé contre son gré dans une maison de retraite, ses quatre potes décident, contre vents et marées, d’emménager tous ensemble dans la grande maison de Jean et Annie. Démarre alors une colocation pas toujours facile et souvent semée d’embûches…
A ce beau monde s’ajoute bientôt Dirk, étudiant allemand qui sert d’auxiliaire de vie dans la maison, en échange de quoi les septuagénaires le laissent les filmer et les analyser pour sa thèse de fin d’études…
J’ai beaucoup aimé ce film car il traite de tous les problèmes que l’on pourra rencontrer quand on atteindra cet âge.
Jeanne refuse de faire traiter son cancer pour éviter un acharnement thérapeutique qu’elle ne souhaite pas.
Albert perd la mémoire et doit consigner ce qu’il fait ou dit dans un cahier qu’il relit tous les jours. Il doit se séparer de son chien car il n’a plus la force de résister aux coups de laisse.
Jean doit arrêter de militer et faire des concessions parce qu’il n’est plus tout jeune…
Claude doit trouver d’autres moyens d’avoir une vie sexuelle épanouie…quitte à demander de l’aide…
Et même Dirk en fait les frais, lui qui est en couple avec une femme qui ne lui plait pas et qui veut quand même l’épouser…
Mais outre le scénario, c’est surtout le casting qui fait plaisir, car chaque membre joue à la perfection, à tel point qu’on croirait presque que c’est une tranche de vie que l’on regarde et pas une fiction.
Guy Bedos incarne un Jean assez proche de sa personnalité, gueulard, râleur, mais gentil.
Geraldine Chaplin, fille de magnifique, incarne Annie avec finesse et classe.
Jane Fonda, toujours sublime à son âge, interprète Jeanne à la perfection, femme qui accepte la mort et décide de s’en jouer.
Pierre Richard, l’éternel, incarne Albert, le personnage qui m’a le plus touché à cause de sa maladie, la Plaie la pire que l’on pourrait choper dans nos vieilles années…
Claude Rich incarne Claude, le vieux nymphomane photographe, qui trouve les femmes belles quelles qu’elles soient.
Et mon chouchou incontesté, mon petit plaisir de casting à moi, Daniel Brühl, incarne Dirk, l’adorable allemand à l’accent si trognon (et parfait en tous points, en fait).
(Je craaaaaaaaque.)
(Et d’ailleurs, je propose une loi anti-Allemands trognons)
Bref, les amis, un film à voir, même s’il ne plaira pas à tous, car mine de rien, on aura nous aussi 75 ans un jour, et voir comment on peut se battre contre la vieillesse et vivre pleinement met du baume au coeur. Sérieusement.
Note: 8,5/10 (scénario: 9/10 – jeu: 10/10 (ouiiiiiiii, ça arrive encore) – BO: 6/10 (le seul point négatif) – sujet: 9/10)