Par décret, le gouvernement socialiste vient de raboter encore cette aide, et cette fois ci pour un montant de 10 %. Cette décision vient durement pénaliser les partis, notamment les moins représentés au parlement.
Cette aide bénéficie déjà essentiellement – pour plus des deux tiers – au PS et à L'UMP. Les députés communistes ont à ce propos récemment déposés une proposition de loi visant à modifier les conditions d'attribution de cette aide. L'aide financière aux Partis est en effet une contribution au débat d'idées et à une vie démocratique plus intense dans notre pays. Elle doit constituer un point d'appui permettant de faire face au bipartisme qui marque nos institutions et notre mode électoral.
Le PCF élève une protestation vigoureuse contre cette décision injuste et dangereuse.
La démagogie au prétexte de la crise ne doit pas limiter le débat d'alternative et sur la façon même d'affronter cette crise. Frapper les partis au porte monnaie, c'est frapper la vie démocratique du pays alors que le débat d'idées et d'alternatives s'avère d'une brûlante nécessité.