Depuis la diffusion lundi dernier sur France 2 du 1er épisode de la série, vous n’avez pas pu passer à côté du phénomène Broadchurch.
Broadchurch c’est une série anglaise sur un format 45 mn, créée par Chris Chibnall et dont voici le blabla :
Une petite communauté se retrouve sous les projecteurs des médias après la mort d’un petit garçon. Deux enquêteurs sont chargés de résoudre cette affaire délicate, tout en essayant de garder la presse à distance et de préserver le tourisme. Face à un tel drame, les habitants commencent à s’épier les uns les autres, faisant remonter à la surface bien des secrets…
L’histoire est pourtant plus que banale : un meurtre dans une petite ville paisible, une enquête, un duo de flic et une floppée de personnages tous plus suspects les uns que les autres.
Alors où est la différence? Pourquoi les réseaux sociaux ont-ils littéralement été submergés de #Broadchurch et pourquoi ce score de 7 millions de téléspectateurs pour France 2?
Ce qui m’a d’abord frappée c’est la bande-annonce proposée par la chaîne. Nous sommes habitués à des teasers très fades, très clichés et surtout très en deçà de ce qui se fait ailleurs (aux Etats-unis ou en en Grande-Bretagne par exemple pour ne pas les citer). Je trouve qu’elle retranscrit très bien l’ambiance de la série et surtout elle nous a bien donné envie!
Ensuite évidemment il y a David Tennant (le foufou Dr Who) qui a du attirer les foules et qui est tout à fait excellent. Mais cela illustre seulement l’enthousiasme du public, comment expliquer cette avalanche de compliments du côté de la critique?
Pour ma part, je pense que c’est vraiment au niveau de la réalisation que Broadchurch nous met une claque. Il suffit de regarder l’une des premières scènes de l’épisode 1, quand le père de la victime, Marc, se balade dans la rue principale du village en croisant tous ses voisins et amis. Il s’agit d’un plan séquence qui doit durer presque 5 minutes, c’est-à-dire un plan qui a été tourné sans interruption, d’un seul trait, et qui implique une bonne dizaine d’acteurs et autant de figurants. Du haut niveau !
La photographie est magnifique, la lumière sur ces décors est envoûtante (on se demande bien comment ils ont fait pour tourner avec tout ce soleil!). Chaque plan possède une composition artistique et photographique qui me laisse bouche bée.
La 1ère saison se compose de seulement 8 épisodes alors savourons les !
Broadchruch, le lundi à 20h50 sur France 2 et en replay toute la semaine.