Il bat les records d’impopularité, il se fait huer partout, il va se glisser vite fait entre deux bouses d’impôts mal digérés au Salon de l’Agriculture ? Ces agriculteurs que les Français plébiscitent tous les ans et que les bobo-écolo-socialos rendent responsables des malheurs de l’Humanité. Une des richesses de la France, mais aussi l’éclatante affirmation de cette France profonde illustrée par des trognes sympathiques, rustiques, belles ; très éloignées des JT de l’info politiquement correct. Des gens qui travaillent sans compter leurs heures, qui n’ont pas les records d’absentéisme des collectivités territoriales. Sans doute le fameux bon air de la campagne, où il fait si bon de se suicider de désespoir. À moins que ce soit parce que si tu ne bosses pas, tu crèves.
De moins en moins nombreux en proportion, la catégorie sociale qui a le plus disparu depuis 50 ans sans émouvoir plus que ça les médias si sensibles par tradition marxiste aux malheurs du Prolétariat.
Les libéraux ont souvent exprimé sur Contrepoints des points de vue sur l’Économie de l’Agriculture, souvent sévères. Moi, j’ai du mal, parce que j’ai la tripe paysanne, dans le vrai sens du terme : qui appartient à un pays.