Impression 3D: Mise sur pied d’un exosquelette

Publié le 22 février 2014 par Printmy3d @Printmy3D

L’avenir c’est demain ! Et l’impression 3D nous le fait croire au fil des jours et au fil des nouvelles liées à cette révolution qui émerge enfin.

Ce que nous aimons à croire c’est que l’impression 3D apporte des bien-faits incontestables à notre quotidien et à ceux dont le leur n’est pas facile tous les jours. Ici l’impression 3D s’apprête à servir une fois de plus pour ces personnes et notamment des individus paraplégiques. Comment ? et bien grâce à un exosquelette robotisé imprimé en partie en 3D et personnalisé à la physiologie de la personne.

C’est grâce à l’un des pionners et piliers de l’impression 3D que cela sera sans doute possible un jour. 3D Systems, fabricant d’imprimantes 3D, s’associe avec Ekso Bionics, entreprise médicale spécialisée dans les exosquelettes robotisés, afin de produire cette première dans le monde.

Loin sans faute de ressembler au dernier Robocop, dont l’armure a été conçue en partie via l’impression 3D, cet exosquelette devrait parfaitement s’adapter à son utilisatrice, Amanda Boxtel, dont les membres inférieurs sont paralysés. Un système qui devrait reprendre en partie l’exosquelette nommée eLEGS (Exoskeleton Lower Externity Gait System) que la société Ekso a conçu en 2010 à destination des centres de traitements spécialisés.

Quel intérêt d’utiliser l’impression 3D ?

C’est une question légitime qu’on pourrait se poser. En quoi l’impression 3D peut-elle apporter un avantage à l’existant ? Et bien tout l’intérêt de l’impression 3D peut s’expliquer d’une part par ses faibles coûts mais surtout par la personnalisation des différentes pièces s’adaptant de près à la morphologie préalablement étudiée et scandée du patient. Une personne paraplégique peut ainsi se mouvoir plus confortablement et cet handicap sera sans doute moins lourd à porter…

Pour information, l’exosquelette Ekso pèse 20 kg et permet à l’individu de marcher à 3,2 km/h avec une autonomie de 6 heures. Seulement ces produits, pourtant nécessaire pour certains, sont excessivement cher et l’impression 3D permettra de réaliser des pièces à bas coûts et donc mécaniquement de rendre ces produits accessibles à un plus grand nombre. L’exemple parfait de l’intérêt de l’impression 3D est le cas avec cet enfant handicapé dont le père, faute d’argent pour lui offrir une prothèse hors de prix, lui créa une prothèse via une imprimante 3D.

Si vous voulez voir à quoi ressemble cet exosquelette imprimé en 3D. Je vous invite à voir Amanda Boxtel, paraplégique depuis un accident de ski en 92, qui porte cet exosquelette et en devient la première ambassadrice:

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