La curcumine ou diféruloylméthane est le pigment principal du curcuma (Curcuma longa), aussi appelé safran des Indes. C’est un pigment polyphénolique (curcumoïde) qui donne une couleur jaune (c’est le colorant alimentaire E100). »http://fr.wikipedia.org/wiki/Curcumine »
L’ensemble des expériences menées avec la curcumine ont permis d’observer qu’elle contribue à inhiber la prolifération cellulaire et l’angiogénèse à différentes étapes du développement de différents cancers. Elle possède aussi un fort pouvoir antioxydant, anti-inflammatoire et d’immunomodulation. On peut l’utiliser en infusion.
La curcumine est un puissant antioxydant plus actif que la vitamine E, un puissant antiseptique et antibactérien, ainsi qu’un puissant anti-inflammatoire3 car elle inhibe la cyclooxygénase 2 ainsi que le facteur de transcription NF Kappa B impliqués dans les processus inflammatoires.
Tous les essais qui ont pu être réalisés sur l’homme avec de la curcumine ont montré que lorsqu’elle est utilisée seule, la curcumine est très rapidement éliminée par l’organisme. La pipérine (présente dans le poivre noir) est capable d’inhiber les voies d’élimination de la curcumine, et ainsi de multiplier sa biodisponibilité par un facteur 204.
Des extraits de curcuma hautement concentrés en curcumine sont parfois associés également à de la pipérine de poivre pour améliorer la biodisponibilité de la curcumine et sont proposés comme complément alimentaire pour contribuer à la protection cellulaire générale ou dans les situations physiologiques de gênes articulaires.
L’ajout de la pipérine de poivre (contre indiqué dans certains traitements[Lesquels ?]) n’est pas utile avec le jus de curcuma contrairement à la poudre de curcuma séché.
Le jus de curcuma, obtenu à partir des rhizomes frais, conserve ses phytonutriments fixes (curcumine, turmérine… ) et volatils (l’huile essentielle présente dans le jus de curcuma frais favoriserait la biodisponibilité des curcumines dans l’organisme ). Depuis des siècles, l’utilisation traditionnelle du curcuma frais en Asie du Sud-Est, lieu à l’origine de la découverte des bienfaits supposés du curcuma, n’a jamais fait l’objet de la consommation d’une seule molécule isolée (curcumine) mais du totum de rhizome.
La curcumine, la turmérine et l’huile essentielle, de par leurs propriétés, agissent en parfaite synergie et complémentarité.
Une notion complètement erronée[En quoi ?] limite les bienfaits de curcuma uniquement aux curcumines faisant abstraction de l’huile essentielle (puissant antioxydant, aux mêmes propriétés que la curcumine) et (peptide puissant antioxydant).
Indes bénie…