Football : résultats 8ème de finale LDC (1ère phase)

Première phase des huitièmes de finale de l’UEFA champions league 18 et 19 février.

Bayer Leverkusen-PSG : cela fait quelques années que le Bayer Leverkusen n’évolue plus dans les sphères qu’il avait côtoyé voici maintenant douze ans, quand l’équipe emmenée par Ballack, Basturk et Berbatov (noté le triplé de B) luttait en finale de la plus prestigieuse des compétitions continentales de club face au Real Madrid des galactiques (rappelez vous la volée de Zidane). Paris partait donc favori, et la théorie du manque d’expérience des parisiens à ce stade de la compétition avait suffisamment été battue en brèche par leurs résultats de l’an dernier pour ne pas craindre sérieusement les allemands. La victoire fut sans bavure, quatre buts à zéro à l’extérieur sont largement suffisants pour considérer le retour comme une formalité et s’intéresser surtout à faire plaisir au public. Sans bavure, la victoire fut même éclaboussée une fois encore du talent de Zlatan, auteur d’un doublé (39^ème et 49^ème) dont un penalty et une frappe sensationnelle chronométrée à 103 km/h (même pas besoin de vérifier tellement on nous en a rebattu les oreilles dans les médias). Matuidi avait auparavant joué les précoces en ouvrant le score dès la 3^ème minute, ce qui, par la rapidité du but et le fait qu’il soit l’œuvre d’un milieu défensif, avait donné le ton la partie. Cabaye clôt la marque pour ce qui me semble être son premier but avec le PSG, et autant dire que le match retour risque pas d’être des plus intéressants…

Arsenal-Bayern : si le déséquilibre semblait sur le papier moindre que celui du premier match, notamment grâce à la superbe saison que réalise Arsenal cette année en première league, le Bayern parait tout de même favori de par son effectif et ses résultats de l’an dernier. Les allemands ont triomphé assez logiquement le match, qui se révèle assez singulier par le fait que chaque équipe a maqué un penalty en première période. Arsenal voyant son gardien exclu pour une faute indiscutable sur Robben qui venait de réceptionner un centre d’un subtil contrôle devant le gardien, l’éliminant du même coup. En fauchant l’attaquant adverse qui sans cela aurait eu le but ouvert, Szczesny s’est sacrifié et voir Arsène pleurer encore une fois cette décision arbitrale est assez navrant. Les allemands ont ouvert le score par Kroos (54^ème) qui conclut une belle phase d’une splendide frappe enroulé dans la lucarne gauche. Puis en fin de match une action bien menée par Lahm sur la tête de Muller (88^ème) permet au Bayern de repartir de l’Emirates avec un avantage confortable. Pas de souci pour le match retour j’imagine, même si Arsenal est capable de beaucoup.

Manchester City – Barcelone : un match au scénario plus ou moins attendu, le Barça squatte la possession de balle, Manchester fait le dos rond et place des contres assassins. L’idée de Pellegrini, qui s’est avérée foireuse, était de bloquer les montées d’Alves en alignant une doublette Clichy/Kolarov (deux arrières latéraux) sur le côté gauche. Pour autant, si le match a commencé sur son allure attendue non seulement ces phases de possession s’avéraient stériles mais de plus c’est Manchester qui se procurait le premier les actions les plus chaudes. Après la mi-temps c’est Demichelis qui craquait, fauchant Messi a priori en dehors de la surface, mais à vitesse réelle difficile de se faire une idée précise. La faute ayant été commise en position de dernier défenseur l’arbitre expulsait l’argentin et permettait à Messi d’ouvrir le score (54^ème). Les débats continuèrent sur un ton plutôt vif, City se procurant de belles occasions pour répondre à la domination des catalans rendant le match assez agréable. Signalons le match animé de Nasri en espérant qu’il constituera un renfort de choix pour l’équipe de France cet été. Finalement le Barça donnait plus d’ampleur au résultat en marquant un seconde but via Alvès (90^ème), dont Pellegrini avait raison de se méfier mais dont le but ne peut être reproché à Kolarov, qui venait de sortir… Même si City est une grosse machine je pense que le Barça devrait s’imposer dans ces huitièmes sans trop de difficultés.

Milan AC – Atletico Madrid : la confrontation la plus atypique de la soirée, entre un Milan moribond dans le calcio : englué à une 9^ème place déprimante, ayant fait appel à la légende Clarence Seedorf pour venir au chevet de l’équipe (alors que Monsieur se la coulait douce au Brésil).

Juste une petite parenthèse humour pour illustrer mon propos et marquer la différence entre un homme et un jeune garçon.

Contraste donc avec un Atletico étincelant, se battant pour la tête de la liga avec le Barça et le Real sous la houlette d’une de ses anciennes gloires Diego Simeone. Et atypique car habituellement c’est le Milan, vieux routard de l’europe, qui serait parti favori face à une équipe espagnole novice en ligue des champions et estampillée loose depuis un petit moment (estampe qui tend à s’effacer par les parcours précédents en coupe de l’UEFA). Les inattendus favoris ont pourtant été bousculés en première période par un Milan animé et volontaire. Les débats s’équilibrèrent un peu après la pause, les deux équipes jetant leurs forces dans la bataille avec vigueur. Pourtant en fin de match les espagnols ouvrirent le score par l’inévitable Diego Costa qui décocha une reprise de la tête surprenante de puissance après que la déviation d’Abate lui soit arrivée dessus. L’Atletico confirme donc qu’elle est une équipe en actuelle réussite, elle prend une belle option dans l’optique d’un match retour à domicile qui risque de s’avérer pétillant dans leur antre du stade Vicente Calderon.

#Troisième Jambe