The Midnight Beast // Saison 2. Episode 5. Five.
Cette semaine, The Midnight Beast se décide à nous raconter comment, par un concours de circonstances, le groupe s’est formé. L’histoire prend place au lycée avec Ash, Dru et
Stef. Stef est en charge du spectacle de Noël et Ash va se retrouver dedans uniquement parce que la prof de musique l’aime beaucoup. Ou plutôt ses abdos. De son côté Dru n’est là que pour
s’occuper de choses et d’autres dans les coulisses. L’histoire fonctionne jusqu’ici comme une sorte de High School Musical légèrement plus trash. J’ai beaucoup aimé la manière
dont sont présentés les personnages car leur caractère passé est plus ou moins encore présent dans le présent. Notamment Stef qui est le membre le plus responsable du groupe et qui mène plus ou
moins la marche. C’est aussi lui le petit génie finalement. Dru de son côté reste le benêt qui n’est pas forcément capable de tout faire mais qui se retrouve là parce qu’il est là et puis Ash, la
caricature du beau gosse des plages qui tente de draguer tout ce qui bouge avec la drague aussi subtile qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Autrement dit, il ne sait pas du tout s’y
prendre.
Mais les trois ont tous leur sensibilité. Ils vont bien sûr être entourés de personnages plus secondaires comme les filles du lycée. Le spectacle que Stef a écrit mélange chansons et une histoire
sensée être une sorte d’hymne au féminisme alors que l’on est sensé parler de la naissance de Jésus. Ce n’est pas le récit le plus féministe qu’il soit. Le spectacle est garanti pour le
téléspectateur. J’ai adoré cette relecture complètement absurde de l’histoire, sans parler du fait que les trois racontent cette histoire avec leurs propres mots. Cela va même parler de
« Tiny vagina » en parlant de celui de Marie. C’était assez grandiose dans le genre. En tout cas peu importe si tout cela est blasphématoire, j’ai trouvé ça
plutôt mignon et drôle. Les chansons quant à elles ne sont pas ce que The Midnight Beast a pu faire de plus remarquable. Mais peu importe, il y avait tout de même quelque chose
dans les paroles qui fonctionne plutôt bien. Il est de toute façon difficile, musicalement parlant, de faire aussi bien que l’épisode précédent (qui reste pour le moment un vrai modèle à mes
yeux).
Note : 8/10. En bref, un très bon épisode avec une relecture assez drôle de la nativité.