WASHINGTON- Le cabinet britannique de recherche économique et de conseil Oxford Business Group (OBG) a affirmé que le futur complexe pétrochimique de Sonatrach qui sera installé à El-Kseur (Bejaia) ''est un signe que le projet du gouvernement algérien d'investir davantage dans le secteur énergétique en aval est en bonne voie, alors que l’Algérie cherche à diversifier son économie.''
Dans une nouvelle étude publiée mercredi, OBG a rappelé que la région d’El Kseur avait été retenue pour l’installation de ce que sera le troisième plus grand complexe pétrochimique du pays après ceux de Skikda et d'Arzew, lequel sera assorti d’une zone industrielle, l’ensemble étant installé sur un terrain de plus de 250 hectares.
Soulignant que les investissements devraient être ''significatifs'' dans ce projet inscrit dans un plan plus vaste, ce cabinet britannique considère que le développement de l’industrie pétrochimique ''est en ligne avec l’ambition de Sonatrach de soutenir l’expansion générale des activités en aval''.
La diversification de l’économie à venir et les futures exportations à valeur ajoutée font de la pétrochimie une ''filière intéressante'' à développer en Algérie, avance l’étude.
En termes de tonnage, les produits les plus importants produits actuellement sont le méthanol, l’azote liquide et l’hélium, ainsi que la résine, le PVC et l'éthylène, note-t-elle.
Par ailleurs, OBG constate qu'au cours des dernières années, les engrais ont fait l’objet de nombreuses attentions et ont permis d’engranger de nombreuses recettes à valeur ajoutée alors que la demande mondiale est en plein essor.
Dans ce sens, rappelle-t-elle, l’Algérie avait annoncé en 2012 son projet de construction de trois nouvelles unités d’engrais d’ici à 2020.
Au cours des dernières années, le gouvernement algérien ''a fait du traitement des ressources naturelles dans le pays une priorité politique'', souligne l’étude qui note que le nouveau et grand complexe pétrochimique d'El Kseur et sa zone industrielle ''offrent des signes encourageants'' à cet égard.
Une fois que ce projet entrera en activité, relève également OBG, ''l’Algérie sera mieux prémunie de la volatilité des prix sur les marchés internationaux des engrais'', relève enfin l'étude.
APS