Coca-Cola a lancé une publicité sur Internet encourageant tout un chacun à réduire son addiction aux réseaux sociaux. Dans le spot, on y voit des personnes, scotchées à leur smartphones, capturant des images du plat qu’ils viennent de concocter ou tentant d’instagrammer la jolie frimousse de leur chat. Seulement voilà, le temps que vous passez accroché à votre iPhone, vous le perdez pour vivre des moments formidables avec vos amis ou votre famille… et accessoirement pour partager un bon Coca-Cola bien frais.
La marque américaine lance ainsi le « Social Media Guard », sorte de collerette pour chien qui vous empêche de voir ce qu’il se passe sur votre précieux smartphone. Résultat? Plus de relations humaines, plus d’amitié, plus d’amour. L’histoire n’explique pas comment vous arriver à boire votre Coke avec cet objet fort encombrant autour du cou…
Est-ce que cette pub présage le nouveau goodie qui sera distribué sur les festivals cette année? Je me réjouis de la découvrir!
Le spot me pose pourtant un problème. En lançant cette campagne, Coca-Cola semble souffrir de schizophrénie puisque, d’un côté elle encourage à se déconnecter du monde virtuel, de l’autre elle s’affiche comme étant la marque la plus commentée et la sixième la plus suivie sur Facebook. En Angleterre, fin janvier, elle a encore joué la carte des réseaux sociaux en érigeant une série de cubes sur lesquels étaient notés les mots positifs (joie, espoir, amour,…) les plus tweetés. Chaque fois que quelqu’un tweetait l’un de ces mots, la partie du cube où se trouvait celui-ci s’illuminait.
Avez-vous dit contradiction? La machine marketing de Coca-Cola semblait parfaitement rodée et fait régulièrement l’objet de critiques positives. Force est de constater que, cette fois, elle connait une petite panne de moteur…