Editions Anne Carrière, 11 avril 2013, 555 pages
Résumé de l'éditeur :
Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, traque les criminels les plus dangereux et les plus déviants qui sévissent dans l'Hexagone. A la tête d'une section d'élite de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), elle est confrontée à un tueur particulièrement brutal, qui éviscère ses victimes avant d'emporter leurs organes.
Ange-Marie Barthélemy, figure légendaire de l'antiterrorisme, traque avec son équipe un groupuscule islamiste radical, ultraviolent, qui parcourt les grandes villes d'Europe : les membres d'An-Naziate, les "Anges qui arrachent les âmes", ne laissent dans leur sillage que mort, ruines et chaos. Depuis quelques mois, ils sont de retour sur le territoire français : un massacre en plein Paris met le feu aux poudres, et une chasse impitoyable est lancée.
Ces deux affaires délicates, apparemment sans rapport, vont pourtant se croiser et plonger les enquêteurs dans la plus grande confusion. Il va falloir percer ces ténèbres pour découvrir la sinistre vérité. Cécile et Ange-Marie vont apprendre à leurs dépens que le Mal ne connaît pas de limites et qu'il n'a pas toujours le visage qu'on attend.
Mon avis :
Que voilà un premier roman maîtrisé, au sujet intéressant et de bonne facture.
Alors, certes, l'auteur n'en est pas à son coup d'essai, car il a déjà publié en ligne. Mais, comme il me l'a indiqué lors de notre rencontre à Sang d'encre, son manuscrit a été accepté par deux maisons d'édition. Chapeau !
Un "polar français" classique avec ce qu'il faut d'action et d'hémoglobine ; de suspens et de retournement final. Je me suis laissée prendre, et n'ai pas vu les heures défilées, car l'action est menée tambour battant.
Le récit commence fort, et continue sur sa lancée sur plus de 500 pages. Pas un instant de répit pour nous, pauvre lecteur.
Un petit bémol toutefois, parce qu'il en faut bien un : trop d'acronymes dans ces pages font que l'on perd vite le fil entre les différents services de la police française. Et, honnêtement, on s'en fiche un peu de qui appartient à quelle brigade, une fois que les personnages ont été présentés. Mais c'est mon avis de lectrice fainéante.
Ceci dit, j'ai appris que les R.G. n'existaient plus et avaient été remplacés par la DCRI, fusion des fameux R.G. et de la DST. Au moins maintenant, je suis à la page.
Le roman décrit également la synergologie (vous savez, comme dans "True lies").
Je suis passé rapidement également sur les paragraphes de descriptions des arcenaux des différents protagonistes. Mais pour les puristes, ça doit être un régal.
Que vous dire de plus sinon que l'explication finale est à la hauteur de ce roman ; et qu'il faut se méfier des services gratuits du Mossad....
Un auteur à suivre, moi j'vous l'dit !
D'ailleurs, il a reçu le Grand Prix France Bleu Besançon 2013......
L'image que je retiendrai :
Celle de l'explosion apocalyptique dans un garage abandonné.