Un film de Robert Luketic (2008 - USA) avec Kevin Spacey, Jim Sturgess, Kate Bosworth, Liza Lapira, Aaron Yoo, Jacob Pitts, Josh Gad, Laurence Fishburne
Invraisemblable.
L'histoire : Ben est un jeune étudiant extrêmement brillant en mathématiques. Son but : entrer à l'école de médecine de Harvard, mais la scolarité est hors de prix et il compte sur l'obtention d'une bourse bien improbable, hélas. Son prof de maths le convie un jour à une petite réunion privée : il dirige en fait un petit club clandestin de joueurs de Black Jack qu'il choisit parmi ses meilleurs élèves : en jouant sur les probabilités et en comptant les cartes qui tombent, on est sûr de gagner... La petite bande part régulièrement à Las Vegas s'en mettre plein les poches.
Mon avis : Le film est agréable à suivre, mise en scène sympa, fluide, suspense, des acteurs excellents... Le problème c'est que tout ça paraît bien gros ! Les mômes jouent tout le temps dans les mêmes casinos, ne se déguisent même pas, se mettent souvent aux mêmes tables, et se font des petits signes, toujours les mêmes... comment imaginer que, dans les coulisses, les surveillants hyper spécialisés ne les repèrent pas ? C'est d'ailleurs ce qui se passe... Bizarre, donc.
Et ce Micky, qui gagne des fortunes, en faisant jouer ses poulains... comment expliquer qu'il continue à faire le prof au lieu de partir en retraite aux Bahamas dans une résidence de luxe ?
Un film bourré d'incohérences, d'invraisemblances et de clichés... Le twist final lui-même est plutôt classique. Et la technique des jeunes pour faire tomber les cartes est évidemment incompréhensible pour le commun des mortels. D'ailleurs, elle n'est que brièvement évoquée et on ne voit pas très bien en quoi consiste le "génie" supposé des gamins et de leur prof.
En même temps, Robert Luketic ne nous a pas habitués à des merveilles de finesse et de machiavélisme...
Dommage, car le film reste sympathique ! Il est inspiré d'un roman, et d'une histoire vraie. Il aurait été intéressant de savoir comment s'y prenaient les vrais protagonistes pour ne pas se faire prendre. Sans doute portaient-ils, eux, des déguisements, et se montraient-ils plus prudents !