Le Cambodge, c'est fini. Il nous faut maintenant rejoindre la Thaïlande, mais pas comme nous l'avions prévu initialement. Nous devions en effet rejoindre Bangkok, en bus depuis Battambang. Mais le gouvernement thaïlandais ayant décrété l'état d'urgence le 22 janvier, pour une durée de soixante jours, nous réfléchissons... à ce moment-là, nous sommes le 25 du mois et on se dit que nous avons déjà visité pas mal de capitales asiatiques alors pourquoi pas ne pas privilégier les plages du Sud du pays ? On se dit aussi qu'on reviendra, plus tard... Nous trouvons donc un plan B ( ou même C ou D ) en prenant le bus de nuit qui nous mènera jusqu'à Phnom Penh pour ensuite prendre l'avion jusqu'à Krabi.
S'organiser au dernier moment a du bon. Si nous avions tout plannifié jour par jour, heure par heure, pourrait-on changer d'avis ? En voyage, il y a souvent des évènements incontrollables. Il faut s'adapter. Et quel sentiment de liberté de pouvoir s'éloigner du projet de base !
Le bus de nuit, c'est improbable. D'autant qu'il s'agit d'un bus "couchettes", autrement dit un bus avec des petites cabines pour dormir. Et avec le mal de ventre qui continue de sévir, Smecta et Tiorfanor sont nos amis.
Départ prévu pour minuit, arrivée à 6h. Finalement à 9h, nous sommes encore dedans. Il faut dire que la route était chaotique ! On avait bien fait de prendre le bateau à l'aller. Mais on arrive à se reposer un peu et c'est l'essentiel.
Nous ne décollons que l'après-midi. Une courte escale à Bangkok et on arrive à Krabi de nuit. Nouveau pays, nouveau dépaysement... c'est reparti pour l'aventure !
"Le Cambodge a été une série de gifles" Un mot sur la nourriture Cambodgienne Le marché russe de Phnom Penh ou la caverne d'Ali Baba La presse locale parle de nous Interro surprise !Pseudo :
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