Bis repetita entre le Bayern et Arsenal

Les années passent …et se suivent. Une fois encore, le Bayern Munich s’impose sur la pelouse de l’Emirates Stadium des Gunners d’Arsenal (0-2). Si la correction est moins handicapante que l’année passée, il n’en reste pas moins une montagne pour l’équipe d’Arsène Wenger. La qualification est mal engagée.

Rien n’a souri aux Londoniens avec dans l’ordre : un penalty manqué, la sortie de Gibbs sur blessure, l’expulsion de Szczesny et les 2 buts du Bayern Munich. Un cauchemar pour Arsène Wenger qui devait déjà composer avec ses blessés. Il faut dire que le match aurait pu être complètement différent si Özil n’avait pas loupé son penalty qui aurait permis à Arsenal de mettre la pression sur les Bavarois d’entrée. A l’inverse, Manuel Neuer gagne son duel et c’est Szczesny côté Arsenal qui se fait exclure sur son intervention illicite sur Robben

Même si Alaba rate à son tour son penalty, qui échoue sur le poteau de Fabianski, le sort des Gunners est déjà scellé. Le Bayern Munich confisque alors le ballon (près de 80% de possession) faisant courir les coéquipiers de Flamini comme des minimes. La sanction arrive tout d’abord par Toni Kroos, qui déloge la poussière de la lucarne de Fabianski (0-1, 54e), après une longue séquence de passes à 10.

Malgré le courage des joueurs d’Arsenal qui pensent s’en tirer avec un honorable (0-1), c’est Müller qui achève le suspens à la 88e sur un tête (0-2). Le match est terminé et les Gunners sont de nouveau condamnés à l’exploit en Bavière. Le seul signe positif c’est le résultat de l’année dernière qui permettrait de pousser jusqu’aux prolongations cette année. Espérons-le pour le suspens !

Robben, le Valbuena hollandais

On est peut-être un peu dur sur la comparaison car « Petit Velo » a fait beaucoup de progrès pour rester sur ses pieds depuis quelques temps mais il est vrai que Arjen Robben est très fragile des chevilles et n’hésite pas à entretenir la réputation du Hollandais Volant, en décolant à chaque impact. Dommage pour le spectacle car l’expulsion un peu séève de Szczesny tue un match qui était parti sur les chapeaux de roues.

Heureusement que Robben sait également joué au football et il l’a bien démontré avec un nombre de frappes et de dribles impressionnant. Il a tout simplement éteint Monreal, qui n’est jamais entré dans son match.

Dans l’autre match du soir, l’Atletico est allé surprendre l’AC Milan sur la pelouse de San Siro (0-1), avec un but de … Diego Costa pour ne pas changer à la 83e. L’autre équipe de Madrid réalise une saison quasi parfaite et elle le montre aussi en Champions League. Assurément un outsider sérieux pour la suite même si le Milan de Seedorf n’as pas encore dit son dernier mot ! Les débuts d’Adel Taarabt sous ses nouvelles couleurs ont été intéressant pour la fin de saison des Rossoneri, à la peine en championnat et tout proche de la sortie en Champions League.