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Cachez moi ce cheveu qui me fout les boules

Publié le 20 février 2014 par Elosya @elosyaviavia

Halle Berry

Lundi, je mettais beaucoup d’énergie à brosser mes cheveux.

Pas que ça change de d’habitude hein, mais ce matin là, j’essayais de démêler à fond.

Ensuite, j’ai commencé à faire ma petite coupe du moment. En faisant mes deux petites tresses de côté. et c’est à ce moment là que j’ai vu un truc dans mes cheveux.

Un petit truc blanc.

Un poil de mon chat. J’en ai plein les fringues alors un petit dans les cheveux, ça ne me paraît pas bizarre.

Machinalement, je le retire rapidement et continue à me coiffer.

Puis je zieute un peu plus attentivement, ma tresse à gauche et je vois que le poil est encore là. Je tire un peu plus vigoureusement dessus pour le retirer.

Sauf que ce n’est pas un poil du chat. Ce "poil" est solidement attaché à ma tête. C’est un cheveu. Blanc.

Un PUTAIN de cheveu blanc sur ma tête.

Je grimace un peu, ça ne me plaît pas de le voir celui-là. Je me dis que c’est pas la première fois que je le vois. Keep cool hein. C’est JUSTE un cheveu BLANC. Sauf qu’en regardant plus attentivement ma tignasse, je m’aperçois que c’est même pas celui auquel je pensais et que je vois tout le temps. En ce lundi matin, c’en est un autre qui se dresse avec insolence sur ma tête.

PUTAIN !!

Bon, je me dis que c’est pas grave, des cheveux blancs, c’est comme ça. C’est dans l’ordre des choses.

C’est à ce moment là que j’en vois un autre pas très loin. Encore plus voyant, car plus long.

ARGHHHHH !!!!

Je respire bruyamment et je me regarde dans la glace. D’un coup, mon énervement d’avoir trouvé ce cheveu blanc, laisse la place à une certaine forme d’abattement. Je sens d’un coup cette angoisse, que j’exprime souvent, liée au temps qui passe. Mais là, c’est concret.

D’un coup, je me fais la réflexion que c’est tout de même bizarre d’avoir autant la peur du temps qui passe à 33 ans.

33 ans.

Une temporalité fragile. Comme un fil ténu qui ne demande qu’à se briser.

ET avec ce cheveu, c’est palpable.

Alors, je me dis que je vais l’arracher. Et puis non, je le laisse.

Parce que voir le temps qui passe, c’est peut-être moins grave que ce que je pensais.


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